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Simon Casas de Neem a été repensé au début de l'arène de Madrid. "Un des plus beaux jours de ma vie"

Basés dans la capitale espagnole depuis 2018, Simon Casas et Rafael Garrido ont remporté mardi un nouveau bail de quatre ans de et une offre pour deux options. L'occasion pour lui de nous livrer son ressenti sur cette victoire... et l'occasion d'annoncer que José Tomás ne viendra finalement pas au Van Danju de Neem. 

Comment te sens-tu après cette nouvelle victoire à Madrid ?

C'est le plus beau jour de ma vie. Mon idée remonte à 50 ans lorsque j'ai créé le Mouvement des toreros français avec Alain Montcouquiol. Personne n'y croyait. Depuis lors, il y a eu de grands toreros, d'importants éleveurs, et les Français ont remporté l'arène de Madrid pour la deuxième fois. C'est l'aboutissement d'une histoire de passion,
d'immuabilité, de remords et de dévouement. Les producteurs taurins sont des cas artistiques, culturels et condamnés. Je gagne toujours car la passion, le sens de la vie, les valeurs et la culture priment sur les considérations commerciales et économiques. Avec ce nouveau bail de six ans, nous sommes probablement l'entreprise la plus ancienne de Madrid.

Le résultat de cette enchère a été reporté plusieurs fois, certains pariant sur la fin de l'Empire Casas. Comme Phoenix, tu te relèves de tes cendres...

Je n'ai pas d'amertume. La jalousie existe dans tous les domaines d'activité en cas de succès. Je travaille jour et nuit depuis très longtemps et ces concours sont des concours ouverts. Enfin, il y a un gagnant. La tauromachie est un art de vivre qui va au-delà du spectacle. Et je m'intéresse plus à la vie qu'à l'esprit de tristesse.

Il y avait deux rivaux prestigieux, comment avez-vous gagné  ?

Nous avons fait les meilleures offres qui nous permettront d'être au top de toutes les normes. C'est le résultat de décennies de grande expérience professionnelle. A vaincu de grandes entreprises comme le groupe mexicain avec Chopera et vaincu des entreprises à Séville avec Matilla.

Quelle est votre note pour cette première mission  ?

Si deux San Isidro ont été annulées par le Covid, toutes les Feria ont été objectivement réussies. Il existe des enregistrements de communication positive tels que des victoires, des oreilles, de grands taureaux et un gala de présentation du cartel. Ce furent cinq années de succès, et notre proposition s'appuyait sur une réalité de gestion qui apportait satisfaction au grand public et aux institutions.

Quels sont vos plans pour l'avenir ? Nouveau travail inédit  ?

Vous devez sécuriser les bases de la tauromachie  : Taureau, torero, cartel de la renommée. Cette année, nous avons introduit de nombreux toreros comme Tellez et Rufo. C'est constant pour moi. Je suis à la recherche d'un nouveau talent, j'ai donc inventé une lettre de confirmation chez Neem et créé une alternative de premier ordre. J'ai inventé le "desafios" (défi) ou le "bombo" madrilène (nul) dans les fermes Miura et Victorino. Mais même si j'ai encore beaucoup d'idées, l'invention n'est pas terminée. La cohérence est importante. La créativité doit mettre l'accent sur les bases de la tauromachie.

Envisagez-vous de conquérir la nouvelle arène après Madrid, Neem, Bézier, Albacete  ?

Je n'interdis rien si les conditions de promotion de la tauromachie sont remplies.

Le maire de Neem a annoncé le retour de José Tomás. Assistera-t-il à la récolte  ?

Le cartel sera annoncé à la mi-juillet sans José Tomás. Je lui ai proposé de jouer dans certaines de mes arénas cet hiver, mais il n'a pas réagi positivement. Il lui suffit de concourir à Jaen et Alicante dans un format particulier : à quatre taureaux. Mais je n'ai jamais dit qu'il était à Neem en septembre.