Rencontre avec Abdallah II en Jordanie, puis avec Abdel Fattah al-Sissi au Caire... Emmanuel Macron poursuit son marathon diplomatique ce mercredi. Objectif : faire peser la voix de la France dans le conflit. Suivez notre direct.

Plus de deux semaines après l'attaque du Hamas sur Israël, Emmanuel Macron poursuit sa tournée au Proche-Orient ce mercredi, avec la Jordanie et l'Égypte. Il s'était d'abord rendu mardi à Tel-Aviv où il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Il avait annoncé un nouveau bilan de 30 Français tués et neuf disparus ou retenus en otages.

Le chef de l'État s'est entretenu hier avec Benjamin Netanyahou à Jérusalem. Il a proposé que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe djihadiste État islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas ». Puis il s'est rendu à Ramallah, en Cisjordanie. Tout en maintenant son soutien à Israël, il a adressé ses pensées aux victimes tuées à Gaza et plaidé pour une « protection humanitaire » sur place. Il a appelé à relancer un processus de paix avec les Palestiniens pour une solution à deux États.

Selon un nouveau bilan donné par le ministère de la Santé du Hamas, 6 546 Gazaouis (dont 2 704 enfants) ont été tués depuis le 7 octobre. Dont 750 morts durant les dernières 24 heures. Côté israélien, plus de 1 400 personnes ont été tuées.

Au Conseil de sécurité de l'ONU, les échanges étaient très tendus mardi. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a dénoncé les « violations claires » du droit humanitaire à Gaza et réclamé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Ce qui a déclenché l'ire d'Israël, qui réclame sa démission.

Suivez l'évolution de la situation dans notre direct :

Les temps forts

Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.

  • « Nous respectons le droit international », affirme le président d'Israël

    Le président d'Israël Isaac Herzog a affirmé être « soucieux de ses voisins ». « Nous respectons le droit international, le droit humanitaire. Nous avons demandé aux civils de se rendre dans des zones sécurisées humanitaires mais c'est le Hamas qui les en empêche », a-t-il déclaré avant de rappeler la nécessité de se défendre pour l'État d'Israël.

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  • Isaac Herzog sur la solution à deux États : « est-ce qu'on peut d'abord me garantir ma sécurité ? »

    Interrogé sur la possibilité de voir un État palestinien cohabiter avec Israël, le président Isaac Herzog a insisté sur la nécessité d'assurer la sécurité des Israéliens. « Dans vos propres villes en France et partout ailleurs dans le monde, vous avez des musulmans extrémistes qui sortent les armes, les couteaux, les haches pour aller massacrer les gens. Bien sûr je crois au dialogue avec nos voisins, et même avec l'Islam [...]. Mais il faut pouvoir vivre libre de toute terreur. Comment se mettre d'accord sur un processus si celui qui veut vivre en paix aura toujours peur de son voisin ? », a-t-il déclaré.

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  • Isaac Herzog : « on ne voulait pas faire la guerre, on ne veut que protéger et défendre notre peuple »

    « Le 7 octobre au petit matin, une guerre nous a été livrée et il nous faut nous protéger et nous défendre. Mettre le Hamas hors d'état de nuire », a déclaré le président d'Israël après avoir précisé que son pays « ne voulait pas faire la guerre ».

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  • Pour Herzog, « le seul objet » du Hamas, de l'État islamique et d'Al-Qaïda est de « conquérir le Proche-Orient » puis « de passer à l'Europe »

    Le président d'Israël a estimé qu'il existe un conflit des civilisations entre une partie « qui croit en un ordre international qui peut régler, gérer les conflits et les différents » et une autre civilisation dont « le seul objet est de conquérir le Proche-Orient, d'évacuer les juifs et ensuite de passer à l'Europe ».

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  • « La visite du président Macron était avant tout une visite de solidarité et d'amitié », déclare le président d'Israël

    Interviewé sur BFMTV, Isaac Herzog a qualifié la visite d'Emmanuel Macron en Israël comme une « visite d'ami ». « Le président Macron est venu en ami, il a exprimé sa solidarité. Des émotions qui sont très importantes pour nous », a-t-il confié.

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  • Macron : « nous avons eu plusieurs informations qui nous permettent d'avoir de l'espoir dans les prochaines heures » quant à la libération des otages

    Le président de la République a évoqué la situation des neuf otages français retenus par le Hamas et a souligné le travail en cours avec le Qatar et l'Egypte pour obtenir la libération des personnes retenues.

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  • Gaza : une opération terrestre « massive » d'Israël serait « une erreur », estime Macron

    Une opération terrestre « massive » d'Israël dans la bande de Gaza serait « une erreur », a estimé mercredi au Caire le président français Emmanuel Macron, car elle mettrait « en danger la vie des populations civiles » sans « protéger dans la durée Israël ».

    « Si c'est une intervention massive qui met en danger la vie des populations civiles, alors je pense que c'est une erreur (...) pour Israël aussi parce que cela n'est pas de nature à protéger dans la durée Israël et parce que ça n'est pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre », a-t-il affirmé avant de décoller du Caire où il a rencontré son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

  • « Il n'est pas du tout prévu d'envoyer dans la bande de gaza quelque militaire français que ce soit », annonce Macron

    Le chef de l'État a écarté la possibilité d'envoyer des forces françaises dans la bande de Gaza. « Il n'est pas du tout prévu d'envoyer dans la bande de gaza quelque militaire français que ce soit », a-t-il annoncé avant d'insister sur la nécessaire collaboration avec les pays de la région.

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  • Macron : « nous avons une responsabilité collective pour prendre en compte la situation humanitaire » des populations à Gaza

    Emmanuel Macron a estimé que « les bombardements intenses dans la bande de Gaza ont créé un changement de nature profond du débat dans toute la région avec un risque d'embrasement ». Le chef de l'État estime qu'il y a une « responsabilité collective » pour apporter une réponse aux populations de Gaza et a insisté sur la nécessité de combattre le terrorisme dans la région.

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  • Macron : « Israël n'est pas seul » face au terrorisme

    Au terme de sa visite en Egypte, Emmanuel Macron a pris la parole devant les journalistes pour faire le point sur la situation au Proche-Orient et sur sa rencontre avec le président égyptien. « Israël a été attaqué par un groupe terroriste [...]. Nous avons reconnu le droit d'Israël à se défendre. Ce que je suis venu dire c'est 'vous n'êtes pas seuls. La lutte contre le terrorisme n'est pas l'affaire d'un seul pays' », a déclaré le président de la République.

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  • Le navire hôpital français « Tonnerre » a appareillé pour Gaza

    Un navire hôpital français, le « Tonnerre », a appareillé mercredi en direction de Gaza où il doit participer à des opérations de secours pour les populations civiles du territoire palestinien, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

    Le navire a quitté le port de Toulon (sud) vers 16h, selon la même source. En visite au Caire, le président Emmanuel Macron avait annoncé plus tôt dans la journée qu'un bâtiment de la Marine française irait « soutenir les hôpitaux » de Gaza.

  • L'idée des deux États n'est pas « caduque », estime Macron

    Le président français, Emmanuel Macron, a appelé mercredi au Caire à « parvenir enfin à la solution de deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité », estimant que « ce n'est pas parce que cette idée est vieille qu'elle est devenue caduque ».

    Le terme « caduc » avait marqué les esprits en 1989 lorsqu'il avait été employé par le chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, pour amender la Charte nationale palestinienne qui prônait alors la disparition d'Israël.

  • Macron : « la France ne pratique pas le double standard »

    « La France ne pratique pas le double standard, le droit international s'applique à tout le monde et la France porte des valeurs universelles d'humanisme », a affirmé mercredi le président français Emmanuel Macron au Caire.

    Alors que de nombreux dirigeants arabes ont accusé l'Occident de penser que « les vies palestiniennes valent moins que les vies israéliennes », le président français a affirmé que « toutes les vies se valent, toutes les victimes méritent notre compassion, notre engagement durable pour une paix juste et durable au Proche-Orient ». 

  • Nouveau bilan des Français victimes de l'attaque du Hamas en Israël: 31 morts, neuf otages

    Le nombre de Français tués dans l'attaque surprise du Hamas le 7 octobre en Israël s'établit désormais à 31 morts, a indiqué mercredi le président français Emmanuel Macron au Caire, ajoutant que neuf autres étaient « otages » aux mains du mouvement islamiste palestinien.

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  • Gaza: un avion français va livrer du matériel médical jeudi en Egypte

    La France va envoyer un navire de la Marine nationale en Méditerranée orientale pour « soutenir les hôpitaux » de Gaza, a annoncé mercredi le président Emmanuel Macron au Caire, ajoutant qu'un avion chargé de matériel médical arriverait aussi jeudi en Egypte. 

    Le bâtiment « partira de Toulon dans les 48 prochaines heures », a-t-il précisé à l'issue d'un entretien avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. « Un avion français se posera dès demain sur votre sol (..) pour livrer du matériel médical », a-t-il ajouté, en précisant que « d'autres suivront », alors que l'aide humanitaire s'accumule en Egypte depuis des jours avant de passer au compte-gouttes à Gaza au grand dam de l'ONU.

  • Israël accuse Erdogan de défendre « l'organisation terroriste » Hamas

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a fermement dénoncé mercredi les propos du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a qualifié les hommes du mouvement islamiste palestinien Hamas de « libérateurs qui protègent leur terre ». 

    « Même la tentative du président turc de défendre l'organisation terroriste et ses mots provocateurs ne changeront rien aux horreurs que le monde entier a vues, ni à ce fait sans équivoque: Hamas = groupe Etat islamique », selon un communique du ministère israélien des Affaires étrangères. 

  • Le chef de l'ONU se dit « choqué » de la « représentation biaisée » de ses propos sur le Hamas

    Le secrétaire général de l'ONU, vivement critiqué par Israël mardi, s'est dit « choqué » mercredi de la « représentation biaisée » de ses propos sur le Hamas, assurant n'avoir pas justifié les attaques du mouvement islamiste palestinien.

    « Je suis choqué de la représentation biaisée par certains de ma déclaration d'hier au Conseil de sécurité, comme si j'avais justifié les actes terroristes du Hamas. C'est faux. C'est le contraire », a déclaré Antonio Guterres à la presse, alors que l'ambassadeur israélien à l'ONU a réclamé sa démission. 

  • La reine de Jordanie dénonce « le silence dans le monde »

    La reine Rania de Jordanie dénonce « le silence dans le monde » sur la situation dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, se disant « choquée » de la « réaction » des pays occidentaux.

    « Au cours des deux dernières semaines, nous avons constaté qu'il y avait deux poids, deux mesures », déclare-t-elle lors d'une interview exclusive à CNN, diffusée mercredi.

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    « Ce que nous voyons depuis quelques semaines, c'est le silence dans le monde », dit la reine de Jordanie. « C'est la première fois dans l'histoire moderne qu'il y a une telle souffrance humaine et que le monde n'appelle même pas à un cessez-le-feu », déplore-t-elle, qualifiant le monde occidental de « complice ».

  • Emmanuel Macron échange avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi

    Les deux chefs d'État s'entretiennent au Caire avant une déclaration devant la presse.

  • Le Qatar et la Turquie déplorent la politique de « deux poids deux mesures »

    « Il n'est pas permis de condamner le meurtre de civils dans un contexte et de le justifier dans l'autre », a déclaré le chef de la diplomatie du Qatar dans une conférence de presse avec son homologue turc à Doha. Cheik Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, qui est également Premier ministre, a assuré que les deux pays rejetaient toute politique de « deux poids, deux mesures [...] lorsqu'il s'agit de vies humaines ».

    Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a, à son tour, déclaré que « l'incapacité de certains pays d'Amérique et d'Europe à condamner et à empêcher le désastre à Gaza constitue une politique de deux poids deux mesures très grave ». Le Qatar et la Turquie, qui sont des défenseurs de la cause palestinienne et disposent de canaux de communication avec le Hamas, travaillent avec des partenaires régionaux pour désamorcer le conflit, a indiqué cheikh Mohammed. Il a aussi dénoncé les critiques contre son pays, déclarant qu'elles « sapent les efforts existants et mettent des vies en danger », dans une allusion à la médiation du Qatar pour obtenir la libération d'otages aux mains du Hamas.

  • Rabault (PS) juge « désastreuse » la « méthode diplomatique » de Macron

    La vice-présidente PS de l'Assemblée nationale, Valérie Rabault, a jugé « désastreuse » la « méthode diplomatique » d'Emmanuel Macron au Proche-Orient, après l'idée avancée par le président d'une « coalition » internationale contre le Hamas.

    « Quand on fait une proposition d'une coalition internationale, la première des choses, c'est d'abord en discuter avec ses partenaires. Il ne l'a pas fait », a affirmé Valérie Rabault, vice-présidente chargée des relations internationales à l'Assemblée. « Et sur le fond, je ne suis pas sûre » qu'une telle coalition « soit la meilleure méthode », a martelé la députée socialiste, devant l'association des journalistes parlementaires (AJP). 

  • Emmanuel Macron a atterri au Caire

    Le président français a atterri en Égypte où il doit rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour discuter de la guerre.

    Après Israël et la Cisjordanie occupée mardi, le président français a rencontré ce matin le roi de Jordanie Abdallah II, à Amman.

    L’Égypte est un médiateur incontournable entre Palestiniens et Israéliens et tient le poste-frontière de Rafah, l'unique ouverture sur la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël.

  • Depuis le début du blocus israélien, le développement « a reculé » à Gaza, selon l'ONU

    Le développement « a reculé » dans la bande de Gaza depuis le début en 2007 du blocus israélien, affirme la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), jugeant les conséquences économiques de la guerre entre Israël et le Hamas « impossibles à définir ».

    « Depuis le début des restrictions et des bouclages, Gaza a connu seize années pendant lesquelles le développement a reculé et le potentiel humain et le droit au développement ont été réprimés », affirme l'organe dépendant de l'ONU dans son rapport annuel sur l'économie palestinienne.

    Le rapport sur l'économie palestinienne en 2022 indique qu'un « blocus de plusieurs décennies a vidé l'économie de Gaza de sa substance, laissant 80 % de la population dépendante de l'aide internationale ». « Le PIB par habitant de la Palestine ne (représente) actuellement que 8 % de celui d'Israël », remarque-t-il également. Le chômage atteint 45 % dans la bande de Gaza et 13 % en Cisjordanie, selon le rapport.

  • Syrie: quatrième raid israélien contre l'aéroport d'Alep depuis le 7 octobre

    L'aviation israélienne a mené un nouveau raid contre l'aéroport syrien d'Alep, selon une ONG et un responsable syrien, le quatrième depuis le début de la guerre.

    « Israël a réitéré ses agressions aériennes contre la Syrie (...) en bombardant l'aéroport international d'Alep », a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Le raid visait « la même piste que lors du raid précédent », a indiqué à l'AFP Souleimane Khalil, un responsable au ministère des Transports, ajoutant que l'aéroport « était de nouveau hors-service ».

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  • Plus de 6 500 morts et 17 400 blessés côté palestinien, annonce le Hamas

    Le ministère de la Santé au gouvernement du Hamas annonce qu'au moins 6 546 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

    Au moins 2 704 enfants figurent parmi les morts, selon le ministère qui a fait aussi état de 17 439 blessés.

    Le bilan publié ce mercredi grimpe de plus de 750 morts par rapport à celui de la veille, les 24 derniers heures ayant connu une forte intensification des bombardements israéliens.

  • L'ayatollah Khamenei accuse les États-Unis d'être responsables de la situation à Gaza

    L'ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité d'Iran, accuse les États-Unis de « diriger en quelque sorte » les opérations menées par Israël contre le Hamas dans le territoire palestinien de la bande de Gaza.

    « Les États-Unis sont les complices incontestables des crimes » perpétrés à Gaza, a déclaré le guide suprême dans un discours prononcé à Téhéran. Ils ont « sur les mains [...] le sang des opprimés, des enfants, des patients, des femmes et des autres », a-t-il ajouté.

    Le président iranien Ebrahim Raïssi avait déjà accusé le 18 octobre les États-Unis d'être « les complices des crimes » d'Israël, le jour de la visite du président américain Joe Biden dans ce pays.

  • Erdogan « annule » ses projets de déplacements en Israël et estime que le Hamas est un « groupe de libérateurs »

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan annonce qu'il « annulait » tous ses projets de déplacement en Israël, malgré le récent rapprochement opéré entre les deux pays.

    « Nous avions le projet de nous rendre en Israël mais c'est annulé. Nous n'irons pas », a déclaré devant le parlement le chef de l’État, qui avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour la première fois en septembre à New York. « J'ai serré la main de cet homme, nous avions de bonnes intentions mais il nous a abusés », a-t-il poursuivi. « Les relations auraient pu être différentes mais cela n'arrivera plus, malheureusement. » « Vous ne trouverez aucun autre État dont l'armée se conduise avec une telle inhumanité », a-t-il ajouté à propos des représailles menées par Israël à Gaza.

    Dans un discours virulent, Recep Tayyip Erdogan a estimé que le groupe palestinien n'était pas une organisation terroriste mais que ses membres constituaient un « groupe de libérateurs qui protègent leur terre ».

  • L'attaque du Hamas « fragilise » la défense d'un État palestinien, selon Bardella (RN)

    « La position historique » du RN de défendre la création d'un État palestinien en paix avec Israël a été « fragilisée » par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, estime son président Jordan Bardella, qui craint d'y voir « une couveuse au terrorisme islamiste ». 

    « Reconnaître aujourd'hui [...] un État palestinien, c'est reconnaître un État, dont une partie de cet État sert de couveuse au terrorisme islamiste, et notamment la bande de Gaza », a déclaré le responsable sur franceinfo, rappelant que la coexistence de deux États, « c'est la position historique du Rassemblement national que nous avons toujours défendue ». « En l'état actuel des choses, cette position a été très largement fragilisée par l'attaque terroriste du Hamas » contre Israël, a-t-il développé.  

    « Il faut être très modeste sur cette problématique parce que ça fait 50 ans que nous cherchons, que le monde cherche (...) une solution au conflit politique entre Israël et la Palestine, que beaucoup de grandes puissances s'y sont cassées les dents », a argumenté Jordan Bardella, pour qui « toutes les initiatives de paix, à commencer par les plus solides comme les accords d'Oslo qui avaient été négociés au début des années 1990, ont toutes échoué ». 

  • Plus de 100 Palestiniens tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre

    Plus de cent Palestiniens ont été tués en Cisjordanie lors d'opérations de l'armée israélienne depuis le 7 octobre, annonce le ministère de Santé palestinien.

    Ce bilan de 101 morts en Cisjordanie et à Jérusalem-Est intervient dans un contexte qui était déjà tendu avant la guerre de Gaza.

    La montée de la violence avait débuté en Cisjordanie, avec des raids réguliers menés par les forces israéliennes et une recrudescence des attaques de colons israéliens contre la population palestinienne.

    La guerre à Gaza a encore accru la tension.

  • Macron va rencontrer mercredi le président égyptien Sissi au Caire

    Emmanuel Macron va rencontrer mercredi au Caire le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a indiqué l’Élysée à l'AFP.

    Après de premières étapes mardi en Israël, puis à Ramallah, le président français vient d'entamer un entretien avec le roi de Jordanie Abdallah II à Amman.

    Il doit s'envoler ensuite pour Le Caire.

  • Coalition contre le Hamas : LR approuve, RN et PS critiquent

    Emmanuel Macron veut s’inspirer de la coalition internationale fondée en 2014 contre Daech pour combattre le Hamas. Cette coopération regroupant 80 pays semble avoir fait ses preuves en Irak et en Syrie.

    « J'approuve l'idée d'une coalition la plus large possible qui détruise le Hamas qui est une abomination, une organisation terroriste qui a mis en place un scenario d'assassinats délibérés » le 7 octobre en Israël, a assuré le président des Républicains, Éric Ciotti, sur France Inter. 

    Une coalition sur le modèle de ce qui existe contre l’État islamique (EI) serait « une bonne initiative », a abondé auprès de l'AFP le président (LR) de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Cédric Perrin, reconnaissant néanmoins que « c'est difficile à mettre en œuvre ». 

    Pour le député socialiste Jérôme Guedj au contraire, la proposition formulée par le chef de l'État est « un coup diplomatique » qui a « fait assez rapidement pschitt » et « décrédibilise la parole de la France » à l'international. 

    Emmanuel Macron « a sorti une annonce de son chapeau dont manifestement ni le Quai d'Orsay ni ses services à l'Élysée ne sont au courant », a critiqué de son côté le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également sur franceinfo, dénonçant le « flou » de la proposition.  

  • Tsahal affirme avoir tué un chef du Hamas, Taysir Mubasher

    L'armée israélienne affirme avoir tué Taysir Mubasher « commandant du bataillon North Khan Yunis de l’organisation terroriste Hamas ».

    « Mubasher possède une vaste expérience militaire et en tant que commandant, dirigeant des attaques terroristes, et il est un parent de hauts responsables du Hamas, dont Mohammed Deif, le commandant suprême de la branche militaire du Hamas », indique Tsahal sur les réseaux sociaux.

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  • Jean-Luc Mélenchon apporte son soutien à Antonio Guterres

    Jean-Luc Mélenchon apporte son soutien à Antonio Guterres. « Honte au gouvernement Netanyahu qui demande la démission d’António Guterres. Totale solidarité avec le secrétaire général de l'ONU qui veut empêcher la poursuite du massacre à Gaza », écrit le chef de file de LFI.

    Devant le Conseil de sécurité cette nuit, Antonio Guterres a condamné une nouvelle fois les « actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas ». Le secrétaire général de l'ONU a également noté que ces attaques ne s'étaient « pas produites en dehors de tout contexte », plaidant toujours pour une solution à deux États.

    Ce qui a provoqué l'ire d'Israël, qui réclame sa démission et refuserait depuis de délivrer des visas aux représentants de l'ONU.

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  • Israël refuse des visas à des représentants de l'ONU « pour leur donner une leçon »

    Antonio Guterres est désormais visé par Israël, après son discours devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Et les conséquences semblent immédiates.

    Ainsi après avoir réclamé sa démission ce matin, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, affirme sur la radio de l'armée israélienne que des visas ont été « refusés à des représentants de l'ONU ». « Nous avons déjà refusé son visa à Martin Griffiths, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence. Le temps est venu de leur donner une leçon. »

  • Israël réclame la démission d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU

    Antonio Guterres a provoqué la colère d'Israël, l'accusant à demi-mot de justifier l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre, tandis que le représentant palestinien dénonçait l'inaction « inexcusable » du Conseil de sécurité, qui a exposé ces dernières semaines ses divisions sur le dossier israélo-palestinien.

    L’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a réclamé, hier soir, la démission immédiate d’Antonio Guterres. « Le secrétaire général de l'ONU est déconnecté de la réalité et doit démissionner », écrit Gilad Erdan sur X/Twitter. « Un secrétaire général qui cherche une justification au terrible massacre commis chez nous ne peut pas rester à son poste. Chaque jour où il continue à occuper ce poste est une honte et prouve que l’ONU n’a pas le droit d’exister ! »

    « Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza. Soyons clairs : aucune partie à un conflit armé n'est au-dessus du droit humanitaire international », a déclaré Antonio Guterres dans la salle du Conseil rarement aussi bondée. Condamnant une nouvelle fois les « actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas », il a également noté que ces attaques ne s'étaient « pas produites en dehors de tout contexte », plaidant toujours pour une solution à deux États. Ces déclarations se sont attiré une violente réaction du ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen. « Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous ? », lui a-t-il lancé.

  • Rencontre des chefs du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique

    Selon la chaîne télévisée du Hezbollah libanais, al-Manar TV, les chefs du Hamas (Saleh al-Arouri), du Hezbollah (Hassan Nasrallah) et du Djihad islamique (Ziad al-Nakhala) se sont rencontrés.

    On ne sait pas quand exactement, ni où.

    Les trois hommes ont passé en revue « les derniers événements dans la bande de Gaza depuis le début de l'opération Déluge d'al-Aqsa », l'attaque sanglante lancée par le Hamas le 7 octobre.

    Ils ont évoqué « ce que les parties de l'axe de la résistance doivent faire en cette étape critique pour permettre la victoire (..) à Gaza et en Palestine » et « arrêter l'agression sauvage » d'Israël, a encore indiqué un communiqué transmis par le Hamas.

    La réunion a également évoqué « la confrontation en cours aux frontières libanaises ».

  • La guerre « affecte déjà » les économies régionales

    La guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas affecte déjà les économies des pays voisins, a affirmé mercredi la cheffe du Fonds monétaire international (FMI) devant un forum d'investisseurs à Ryad.

    « Regardez les pays voisins : l’Égypte, le Liban, la Jordanie, où les impacts sont déjà visibles », a déclaré Kristalina Georgieva.

    « Ce que nous voyons, c'est davantage de nervosité dans un monde déjà anxieux », a déclaré la cheffe du FMI. « Il y a des pays qui dépendent du tourisme et l'incertitude est néfaste pour les flux touristiques », a-t-elle ajouté.

    Décrivant les risques spécifiques pour la région, elle a souligné que « les investisseurs hésiteront à se rendre dans ces pays, que le coût de l'assurance – si vous voulez transporter des marchandises – va augmenter et qu'il y a des risques d'une augmentation du nombre de réfugiés dans des pays qui en accueillent déjà beaucoup ».

  • Huit soldats syriens tués dans des frappes israéliennes

    Huit soldats syriens ont été tués et sept blessés dans des frappes israéliennes qui ont visé leurs positions dans le sud de la Syrie, ont annoncé mercredi les médias officiels syriens.

    « Vers 1h45 (0h45 heure de Paris), l'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le Golan occupé », visant des positions de l'armée syrienne dans la province de Deraa, selon une source militaire citée par les médias.

    L'armée israélienne avait déclaré avoir frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction d'Israël mardi.

  • Les agences de l'ONU pourraient être obligées d'arrêter leur aide humanitaire ce soir, faute de carburant

    Les pourparlers s'intensifient aujourd'hui pour un « cessez-le-feu » ou une « pause » humanitaire dans la bande de Gaza, où l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) pourrait devoir cesser ses opérations dans la soirée faute de carburant.

    Une cinquantaine de camions d'aide internationale sont arrivés à Gaza depuis samedi en provenance d’Égypte via le poste-frontière de Rafah, le seul point de passage vers Gaza qui ne soit pas sous contrôle israélien. « Une goutte dans un océan de besoins », a jugé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. « Sans carburant, l'aide ne peut être acheminée, les hôpitaux n'ont pas d'électricité et l'eau potable ne peut être purifiée ou même pompée », a-t-il ajouté.

    « Le temps presse. Nous avons un besoin urgent de carburant », a déclaré à l'AFP Juliette Touma, directrice de la communication de l'UNRWA, qui craint de devoir arrêter sinon ses opérations ce soir.

    Six hôpitaux ont déjà dû fermer leurs portes en raison du manque de carburant, selon l'Organisation mondiale de la santé mardi. La livraison de carburant continue cependant d'être exclue par Israël.

    « Non, pour l'instant, nous n'avons aucun intérêt à ce que la machine militaire du Hamas reçoive davantage de carburant, et nous n'avons pas autorisé de carburant », a déclaré le conseiller de Benjamin Netanyahou, Mark Regev, sur la chaîne CNN.

  • 80 Palestiniens morts dans la nuit, selon le Hamas

    Le gouvernement du Hamas annonce 80 morts dans la nuit dans des frappes israélienne.

    Hier, le Hamas a affirmé que 5 791 personnes avaient été tuées par les bombardements de représailles israéliens depuis le début du conflit, en majorité des civils dont 2 360 enfants.

  • Trois eurodéputés LFI ont-ils refusé de condamner les actes du Hamas ?

    Une nouvelle polémique agite les rangs de La France insoumise : plusieurs de ses députés au Parlement européen - dont la coprésidente du groupe Manon Aubry - auraient refusé de voter la résolution condamnant les actes terroristes du Hamas en Israël. C’est à la fois vrai… et faux. Explications.

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  • La traque du financement du Hamas par les cryptomonnaies s'intensifie

    La traque des financements du Hamas à travers les cryptomonnaies par Israël et les Etats-Unis s'est renforcée depuis le début de la guerre, rapportent des analystes.

    « Nous constatons beaucoup moins d'activité depuis le début de la guerre, principalement parce qu'Israël a été très agressif dans ses efforts pour réduire ces efforts de collectes de fonds » en cryptomonnaies, estime Ari Redbord, en charge des sujets de politique mondiale chez TRM Labs, société spécialisée dans la traque de fonds illicites en cryptomonnaies.

    Il y a deux semaines, Israël a localisé et gelé des comptes qui servaient au Hamas « pour solliciter des dons sur les réseaux sociaux » sur la plus grande plateforme mondiale d'échange de cryptomonnaies, Binance, a indiqué la police israélienne.

    Questionné par l'AFP, Binance a répondu suivre « les règles de sanctions internationalement reconnues », en « bloquant le petit nombre de comptes liés à des fonds illicites ».

    D'après Ari Redbord, un ancien haut responsable du Trésor américain, le Hamas a eu recours très tôt aux cryptomonnaies, dès 2019 au moins, pour ses collectes de fonds, sur le réseau Telegram voire sur son propre site internet.

  • Macron propose de s'en inspirer contre le Hamas : qu'est-ce que la coalition anti-Daech ?

    Emmanuel Macron veut s’inspirer de la coalition internationale fondée en 2014 contre Daech pour combattre le Hamas. Cette coopération regroupant 80 pays semble avoir fait ses preuves en Irak et en Syrie.

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  • Trois morts dans une frappe israélienne en Cisjordanie, selon des médias palestiniens

    Trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une attaque israélienne près du camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, ont rapporté les médias palestiniens mercredi.

    Un avion israélien a tiré au moins deux missiles en direction d'un groupe de personnes près du camp de Jénine, tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres, a indiqué l'agence de presse palestinienne Wafa, citant des sources locales.

    L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué qu'elle avait mené des « activités antiterroristes » dans la région, mais n'a pas mentionné de victimes.

  • Emmanuel Macron rencontre le roi de Jordanie à Amman aujourd'hui

    Le président français poursuit aujourd'hui à Amman son déplacement visant à prévenir l'escalade militaire après l'attaque du Hamas contre Israël et à relancer le « processus de paix » pour la création d'un État palestinien.

    Après une première étape hier en Israël, où il a présenté les condoléances d'un « pays ami, éploré devant l'acte terroriste le plus terrible de votre Histoire », Emmanuel Macron va s'adresser aux pays arabes de la région.

    Il sera reçu par le roi de Jordanie, Abdallah II, à 11h (10h heure de Paris) et pourrait aussi rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

    Il s'est déjà rendu mardi en Cisjordanie occupée chez le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour marquer aussi son soutien au peuple palestinien.

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  • La Syrie de nouveau frappée par l'armée israélienne

    L'armée israélienne a déclaré ce matin qu'elle avait frappé des infrastructures militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction d'Israël mardi.

    « Les avions de combat de l'armée israélienne ont frappé des infrastructures militaires et des lanceurs de mortiers appartenant à l'armée syrienne en réponse aux tirs en direction d'Israël hier (mardi) », a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué.

    Un porte-parole a indiqué à l'AFP que les frappes avaient eu lieu à l'intérieur de la Syrie.

    Israël prend régulièrement pour cible des positions en Syrie et les craintes d'une extension du conflit entre Israël et le Hamas, avec Damas mais aussi le Hezbollah au Liban, se font de plus en plus grandes.

    Dimanche, des frappes israéliennes ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, ceux d'Alep et Damas, tuant deux employés selon des médias officiels syriens. Les deux infrastructures avaient déjà été mises hors service le 12, puis l'aéroport d'Alep à nouveau visé le 15, faisant cinq blessés selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

  • Daech et le Hamas, même combat pour Emmanuel Macron

    Le président français a proposé que la mission de la coalition internationale contre Daech soit étendue à la lutte contre le Hamas lors de sa visite à Jérusalem ce mardi. La France a appelé Israël à épargner les civils à Gaza et à relancer un processus de paix avec les Palestiniens pour une solution à deux États.

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  • Comment Israël et le Hamas tentent d’imposer leur vision du conflit à l’opinion internationale

    Depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, Israël et le Hamas se livrent aussi une guerre médiatique visant à rallier les opinions publiques mondiales à leur cause. Un procédé ancien, qui prend cependant une ampleur inédite dans le cadre de ce conflit.

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  • Ce qu'il faut retenir de la journée de mardi

    À son arrivée en Israël, Emmanuel Macron a rencontré les familles de victimes françaises. Le président de la République a fait état de 30 Français tués le 7 octobre et « neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage ». Jusque-là, le ministère des Affaires étrangères recensait sept disparus.

    Le chef de l’État s'est entretenu avec Benjamin Netanyahou à Jérusalem. Il a estimé que  « la lutte doit être sans merci mais pas sans règle » et a proposé que la coalition contre Daech « puisse lutter aussi contre le Hamas ». Emmanuel Macron appelle à ne pas « élargir le conflit », estimant que la libération des otages retenus à Gaza était « le premier objectif ».

    Le président s'est ensuite rendu en Cisjordanie pour dialoguer avec Mahmoud Abbas. Il a plaidé pour la « reprise d'un processus politique » et rappelé la nécessité d'une solution à « deux États en capacité de cohabiter ».

    5 841 Palestiniens tués à Gaza.  Ce bilan communiqué par le Hamas mardi ne prend pas en compte les 50 personnes décédées dans les frappes israéliennes en une heure, dans la soirée. Côté israélien, plus de 1 400 personnes ont été tuées par les terroristes du Hamas.

    Un homme suspecté de préparer un attentat en Allemagne interpellé. Selon plusieurs médias allemands, un homme de 29 ans qui avait rejoint l'État islamique en 2013 aurait envisagé une attaque contre une manifestation pro-israélienne dans l'ouest du pays.