Un porte-parole de la Fédération des Sapeurs-pompiers de France fait face à des menaces de mort pour s'être ouvertement opposé à la réintégration des pompiers non vaccinés. Quelle que soit votre opinion, ces attaques sont intolérables.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 17 août 2022
Menaces directes
Fin juillet, il le magazine Marianne a estimé qu'une "pénurie" de pompiers "préexistait avant la crise du Covid" et a ajouté que "même si les pompiers (non vaccinés) devaient reprendre le travail demain, ils auraient les mêmes inconvénients", il ajouta. "Il y a eu des commentaires jusqu'à présent, mais pas de menaces directes", Eric a déclaré Brocardi. Brocardi a de nouveau été interrogé à ce sujet "la semaine dernière à la télévision". Selon l'administration de la sécurité civile, moins de 200 des 41 800 sont des pompiers professionnels et 5 000 des 197 000 pompiers non professionnels n'ont pas été vaccinés et ont en fait été suspendus.
La FNSPF "va également porter plainte", a déclaré son représentant, Gregory Arione, qui a apporté son "plein soutien" au porte-parole. Plus tôt dans la journée, le maire de Nice Christian Estrosi a promis son "plein soutien" à Eric Brocardi sur Twitter.
@ Plein soutien au porte-parole de PompiersFR Lieutenant-colonel Éric Brocardi. Rien ne justifie cette vague d'insultes violentes et de menaces. pic.twitter.com/T2g7ooV9dK
— Christian Estrosi (@cestrosi) 17 août 2022
Porte-parole de la sécurité civile Alexandre Jouassarda également déclaré à l'AFP qu'il avait été la cible de messages d'insultes et de menaces. "Nous ne pouvons pas continuer ainsi, nous ferons donc le nécessaire concernant le dépôt de plaintes auprès de la plateforme Pharos et le suivi des signalements", a-t-il souligné.