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Perquisition chez Donald Trump: le ministre de la Justice dénonce des «attaques infondées»

Trois jours après la perquisition menée par le FBI dans la résidence floridienne de l'ancien président américain et sous pression des élus républicains, Merrick Garland a défendu la légalité de la procédure ce jeudi 11 août.

« Je ne resterai pas sans rien faire ». En pleine tempête politique entre démocrates et républicains après la perquisition spectaculaire de la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago, le ministre de la Justice a finalement pris la parole ce jeudi. Lors d'une conférence de presse exceptionnelle, Merrick Garland a dénoncé les critiques et accusations d’abus qui ciblent depuis lundi le département de la justice et le FBI. « Des accusations infondées », a-t-il affirmé.

« J'ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire », a déclaré le ministre de la Justice lors d'une courte et très rare intervention télévisée. « Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère », a-t-il assuré, répétant que tout avait été fait dans le respect total de la loi et que l'opération avait été approuvée par un juge fédéral.

Enquête autour de documents classifiés

La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emportés avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021 ? Est-elle liée à l'enquête sur sa responsabilité dans l'assaut du Capitole ? Merrick Garland n'a rien dévoilé des raisons et des résultats de cette perquisition. Il a simplement confirmé qu’il s’agit bien d’une enquête autour de documents classifiés. « J’en dirai plus lorsque je pourrai le faire », a-t-il déclaré.

Face aux accusations de Donald Trump qui a suggéré sur son réseau social Truth Social que le FBI ait pu avoir « placé » des preuves contre lui lors de cette opération, Merrick Garland a également annoncé que son département avait demandé à un juge de rendre public le mandat utilisé lors de la perquisition. Une demande exceptionnelle, mais nécessaire étant donné l’intérêt public, a précisé le ministre. Depuis lundi, l’ancien président se sert en effet de cette perquisition pour accuser les autorités d’usage abusif des moyens de la justice, dans le seul but, selon lui, de l’empêcher de se porter candidat à la prochaine présidentielle.

Deux jours après cette opération du FBI, le milliardaire républicain a par ailleurs été soumis à une audition sous serment, mercredi, dans le bureau de la procureure générale de New York qui enquête sur des soupçons de fraude financière pesant contre la Trump Organization. Selon les médias américains, l'ancien locataire de la Maison Blanche a invoqué pendant quatre heures plus de 440 fois son droit de ne pas répondre aux questions, en vertu du 5e amendement de la Constitution.

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(Avec AFP)