Les femmes vont bénéficier d'un nouvel outil de prévention contre le VIH. Il s'agit d'un anneau vaginal qui diffuse un médicament antirétroviral. Ce dispositif peut être préféré aux autres traitements de prévention qui consiste à avaler une pilule tous les jours ou à recevoir une piqure tous les mois. C'est une avancée majeure pour l'Afrique du Sud qui compte près de 8 millions de personnes vivant avec le VIH. Trois organisations sud-africaines ont commandé 16 000 de ces anneaux vaginaux présentés comme révolutionnaires.
Avec notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson
Un anneau un silicone, souple, discret, qui s'insère dans le vagin et qui s'oublie pendant un mois, sans que personne ne soit au courant. Il est également plus facilement accepté par le corps puisqu'il diffuse progressivement la dapivirine, un médicament antirétroviral.
C'est une alternative qui s'offre aux femmes pour qui la prise quotidienne de pilule serait éprouvante. Cet anneau s'inspire des anneaux de contraceptions qui existent déjà. L'Organisation mondiale de la santé le recommande depuis 2021 et précise que des recherches sont en cours pour fabriquer une version avec le double effet contraceptif et antirétroviral.
Toutes les nouvelles solutions sont bonnes à prendre en Afrique du Sud, pays le plus touché par le VIH avec 160 000 nouvelles infections en 2022. L'anneau à la dapivirine pourrait bientôt apparaitre ailleurs sur le continent puisqu'il a déjà été approuvé au Rwanda, au Kenya, au Botswana, en Ouganda en Zambie au Zimbabwe.
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