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Congo-B : l'opposition divisée sur sa participation aux prochaines législatives

Les partis politiques ont jusqu'au 31 mai pour déclarer leurs candidats aux prochaines élections législatives et locales en juillet. Passer cette date, la DGAE, la Direction générale des affaires électorales clos l’enregistrement des candidatures. Mais dans les rangs de l'opposition, les partis sont divisés concernant leur participation ou non. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de l'ancien président Pascal Lissouba vient d’investir ses candidats, alors que le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) a appelé mercredi au  boycott de ces scrutins. 

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Il est clair que l'opposition s'engage en rang dispersés  dans ces législatives. Jean-Jacques Serge Yhomby Opango, vice-président du RDD n'est pas passé par quatre chemins pour justifier la non participation de sa formation politique.

« Le secrétariat national a décidé de ne pas y participer pour plusieurs raisons. D’abord du fait que l’administration a faussé un peu la révision des listes électorales. A cela, il faut ajouter l’onérosité des cautionnements. Nous avons tout fait à la concertation d’Owando [en mars dernier, Ndlr] pour que cela soit diminué, mais malheureusement ils ont maintenu ces sommes astronomiques parce qu’ils (le pouvoir) savent qu’ils ont ce qu’il faut », a-t-il expliqué. 

Le leader du RDD juge « élevée » la caution de 1,5 million de francs CFA pour les candidats aux législatives et de 500 000 francs CFA pour les candidats aux élections locales.

Cependant, cette caution ne semble pas poser problème à l’UPADS, la première formation d’opposition qui se dit prête pour ces échéances. « L’UPADS a investi 45 candidats aux législatives dans neuf des douze Départements compte le pays. Quant aux élections locales, notre parti a investi 69 listes des candidats sur l’ensemble du territoire national », a détaillé son porte-parole Sidoine Romaric Moukoukou. 

D'autres partis politiques de l'opposition avaient déjà annoncé leur boycott il y a quelques semaines. Mais à moins d'une semaine de la clôture des candidatures, on ignore s'ils changeront d'avis. La date des prochaines élections est fixée au 10 juillet.