Burundi
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Le reporter du Journal Iwacu, Jérémie Misago introuvable depuis ce samedi

Les confrères du journaliste d’Iwacu, Jérémie Misago, chef de la rubrique, « Chronique sur les messages de haine » se disent sans nouvelles de lui depuis la matinée de ce samedi 19 novembre. Ce sont ses proches qui ont alerté le Journal Iwacu, qui s’est empressé à lancer des recherches.

« Nous avons fait le tour des hôpitaux et des morgues de la capitale économique, Bujumbura, on ne sait jamais, et nous n’avons rien trouvé. Ses téléphones sont éteints, ses amis le cherchent partout mais ils n’ont aucune piste jusqu’à présent », se désole Fabrice Manirakiza, rédacteur en chef du Journal Iwacu au bout des heures et des heures de recherche.

Le journal Iwacu a déjà informé la police sur ce cas pour qu’elle puisse entamer des enquêtes. Contacté, le commissaire municipal, Jacques Nijimbere, a demandé d’avoir toutes les informations ou indices dont le Journal Iwacu disposait sur cette disparition afin de « lancer des alertes dans tous des groupes WhatsApp ».

« Le Groupe de Presse Iwacu confirme que le journaliste Jérémie Misago n’a donné aucun signe de vie depuis samedi le 19 novembre dans la matinée. Ses collègues multiplient les recherches et contacts à tous les niveaux. A ce stade le Journal Iwacu n’a aucune hypothèse », a fait savoir Antoine Kaburahe, fondateur du Journal Iwacu sur son compte twitter.

Selon les proches du journaliste Jérémie Misago, ce fidèle de l’Eglise Emanuel de Gikungu, au nord-est de la capitale économique Bujumbura, il devrait aller ce samedi à Kayogoro, au sud du Burundi, pour présenter sa fiancée à sa famille.

Approchée, elle affirme avoir cherché son fiancé chez lui à Nyakabiga, dans la commune de Mukaza en mairie de Bujumbura et à l’église où il avait l’habitude de se retirer pour écrire ses articles et de se recueillir la nuit mais elle n’a rien trouvé.

Contacté, le pasteur de cette église, se dit inquiet et semble s’en remettre à Dieu : « Jérémie est un bon fidèle, il a d’ailleurs des responsabilités au sein de notre Eglise, pour le moment nous n’avons aucune piste, attendons voir ce que Dieu va décider ».

Les journalistes d’Iwacu se posent des questions : « Il y a une sorte de spectre, de peur diffuse, le cas de notre confrère Jean Bigirimana, porté disparu le 22 juillet 2016 hante toujours les esprits ».