Ndalet Pohol
TchadInfos
Le Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT) ont décidé de la suspension pour un mois de leur grève. C’est lors d’une assemblée générale tenue ce 5 septembre au palais de justice à N’Djaména.
La grève des magistrats a duré 2 mois et demi. Après un bras de fer, gouvernement et magistrats ont signé une nouvelle fois, le 21 août dernier, un protocole d’accord accordant des « avantages et autres » aux magistrats.
Réunis ce 5 septembre, les magistrats ont décidé de suspendre d’un mois cette grève. C’est pour « évacuer les affaires courantes » et permettre au gouvernement d’exécuter de « bonne foi » les termes du protocole d’accord.
« Quand bien même que le point d’indice de 3000 devrait entrer en vigueur en 2024, à l’issue de la signature de l’accord, il devrait y avoir quelques effets à savoir la reprise. Les maisons d’arrêt, les geôles, les unités de police judiciaire sont remplis de gens qui attendent d’être situer sur leur sort », justifie Taoka Bruno, président du SYAMAT.
Jusqu’à ce jour, déplorent les magistrats, le ministre des Finances n’a pas apposé sa signature au bas du document. « Aujourd’hui, cet accord est pratiquement dénoncé parce que le ministre des Finances ne l’a pas signé. L’assemblée a dénoncé ce comportement. Nous estimons que seule la signature du ministre ne va pas poser de problème. La valeur juridique de cet accord reste », déclare Taoka Bruno, appelant le président de transition a s’impliquer « davantage » et « personnellement » pour résoudre cette crise qui a « trop » duré.
