Chad
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Affaire Millicom Tchad : les avocats des 91 ex-employés se réjouissent de la décision de justice

Une semaine après la délibération du Tribunal de travail de N’Djaména en faveur du paiement des droits sociaux, les dommages et intérêts, les avocats des 91 ex-employés de la société Millicom Tchad, ont fait une déclaration.

Après plus de quatre ans de bras de fer judiciaire, la société Millicom Tchad a été condamnée, le 20 septembre, par le Tribunal de travail de N’Djaména, à payer les droits sociaux, les dommages et intérêts à ses ex-employés, conformément à la convention d’entreprise de 2016 établie entre elle et ses employés d’alors.

En effet, la Cour d’appel, dans son jugement, a condamné la société de téléphonie mobile Millicom Tchad à payer les droits sociaux des 91 ex-employés, conformément à la convention d’entreprise d’un montant de 2,7 milliards de F CFA et également des dommages et intérêts pour un montant de 1,7 milliard de F CFA.

Selon l’un des avocats du collectif, Me Sobdibé Zoua, le nouvel acquéreur, Maroc Telecom, a refusé de se conformer à cet accord et a décidé de payer les droits sociaux selon ses propres règles.

“C’est pour cela que 91 employés ont porté plainte au Tribunal de travail de N’Djaména pour obtenir le paiement de la totalité de leurs droits sociaux. Et la décision de justice du 20 septembre est une victoire pour les ex-employés de Millicom Tchad, qui ont obtenu gain de cause après quatre années de lutte”, a-t-il fait savoir.

Pour Me Pierre Mianlengar, un autre avocat du collectif, cette affaire qui remonte à mars 2019, au moment où Millicom Tchad, a été vendue à Maroc Telecom (Ndlr, Moov Africa Tchad), les employés de Millicom Tchad ont réclamé le paiement de leurs droits sociaux, comme stipule la convention d’entreprise. C’est ce qui a causé ce bras de fer dont l’issue aujourd’hui est en faveur de ses clients. “Nous allons en cassation mais nous faisons confiance à la justice pour dire toujours le droit comme le cas actuel”, a-t-il déclaré, confiant.