Gné ? Entre l’image lisse que l’on veut donner aux Nations unies… et les réalités qui prévalent sur le terrain, le contraste est.. comment dire .. frappant ?
On commence donc par ça
Puis ça
Et ensuite ça
On ne s’arrête pas en si bon chemin
.. et nous ne sommes que mercredi, on se demande qu’est-ce qu’ils vont encore nous sortir aujourd’hui, puis demain et ainsi de suite.
On passe sur les 500 milliards ar de la Jirama engloutis en 2 mois, le tonneau des Danaïdes sans fond.
Ah mais il y a une info que nous avons oublié de publier : depuis le début de l’année, l’IGE, l’inspection générale de l’Etat, a relevé, je cite, “52 milliards ar de détournement des deniers publics“. Voila, ça ne choque plus personne, quelques milliards par ci par là, on est plus à ça près.
Donc pendant que ça fait des selfies au Musée avec Joe Biden où que ça s’extasie sur une nouvelle coupe de cheveux, voilà les réalités sur le terrain. Il y avait une expression endémique qui disait quelque chose comme “mihaingo eo ambonin’ny tsikoko“, et bien je crois qu’on y est en plein là.
L’autre débat de cette semaine, enfin si tant soit peu que le concept de débat existe au pays endémique, c’est les fanatiques de sa Seigneurie qui soutiennent mordicus que tous les pays au monde se sont appauvris avec la crise du covid19 et la guerre en Ukraine.
Euh oui s’ils veulent mais entre un ralentissement de la croissance et finir dernier au classement des pays les plus pauvres au monde, les courtisans semblent prendre des raccourcis un peu faciles, comme à leur habitude.
Bref, tous les signaux sont donc au rouge, la manenganiny party bat son plein, les vindictes populaires se généralisent, les attaques de personnes sont quotidiennes … mais tout va bien madame la marquise, Madagascar avance… à pas de géant.
Les cons ça osent tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît dit le dicton. Et bien pour le pays endémique le dicton semble parfaitement approprié on dirait bien.
Bref, voilà où vous en êtes donc. La cerise sur le gâteau c’est que nous arrivons bientôt au mois d’octobre. Et comme je le dis tous les ans depuis le lancement de ce blog, le mois d’octobre c’est toujours apocalypse now au pays endémique.
La vie au quotidien à Madag…ascar
Vous savez, comme tous les ans, la période d’étiage, les faibles précipitations, la reintensification des délestages, le cauchemar de l’eau et toussa.
Puis après, le dernier trimestre de l’année, avec cette fois les cyclones, les inondations et compagnie.
Et puis évidemment les fêtes de fin d’année, si vous avez encore le cœur à fêter toussa car on dirait que même le petit Jésus s’est barré devant tant de misérabilisme.
Mais bon, il paraît que nous ne sommes que des oiseaux de mauvais augure, des personnes négatives porteuses de mauvaises ondes.
Bah si vous voulez. En attendant, lesdites personnes mènent un fiainana tsotra, milamina et mirindra. Elles.
