Madagascar
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Ça sert à quoi d’aller à l’école ?

Oui oui l’informatique… mais la mécanique ne sera toujours jamais bien loin 🙂

Gné ? Oh la question nocturne bizarre. Et pourtant, sérieusement, si vous deviez répondre à cette question ?

La première réponse qui nous viendrait évidemment à l’esprit c’est : “pour apprendre“. Effectivement, apprendre plein de matières. Apprendre plein de trucs et bidules. Emmagasiner des connaissances. S’initier à des langues. Découvrir les mathématiques, les sciences, l’histoire… la musique, le dessin et plein d’autres disciplines.

Ok c’est formidable toussa… mais pourquoi faire ? Rhooo… pour ne pas être inculte voyons. Je le concède mais après ? Bah après, avec les études supérieures, pouvoir accéder à un métier, travailler, gagner sa vie …

Donc dans un monde idéal, la finalité de toussa c’est être instruit… et gagner du pognon ? C’est bien ça ?

Sauf que dans la vraie vie, nous savons tous que ça ne marche pas forcément comme ça. C’est bien beau par exemple d’avoir fait des études supérieures mais s’il n’y a pas de jobs sur le marché, vous aurez l’air fin de faire taxi avec votre bac+trucmuche.

Par ailleurs, il faut aussi considérer la qualité de l’enseignement que vous avez suivie. Genre des enseignants génération Fram CEPE+3, on a quand même quelques doutes.

Où est-ce que je veux en venir avec toussa ? Après réflexion et avec le recul, je pense que le plus compliqué pour chaque individu c’est de trouver sa vraie vocation. Le fameux “tu veux faire quoi plus tard” ? Vous posez la question à des collégiens ou des lycéens, la grande majorité d’entre eux vous répondront “je ne sais pas“.

Et c’est ça qui est vraiment problématique : tu as déjà passé 10, 15 ans de ta vie à apprendre des bidules et des trucs… qui potentiellement ne te serviront à rien pour la suite ? C’est quand même dommage ça.

Pour ma part, j’ai eu de la chance : dès l’âge de 10 ans, je savais que je voulais faire de l’informatique. Près de 40 ans plus tard, lol j’y suis encore. Mais ça aurait pu être très bien pompier, mécanicien, carrossier, agriculteur, menuisier, si si je vous assure 🙂

Il en découle de tout ceci que chaque enfant est unique. Certes les fondamentaux sont importants et il convient d’offrir en ce sens un minimum de formation et de culture à chacun. Mais le plus compliqué sera de détecter les aspirations de chacun d’entre eux, et le plus tôt sera le mieux, afin de pouvoir les rediriger vers la filière correspondante.

Ici dans la civilisation vous avez toutes les formations possibles et imaginables que vous voulez. Quels que soient vos désidératas, il y aura toujours une filière qui vous correspondra, à tous les niveaux.

Contrairement au pays endémique où j’ai l’impression que tout le monde sort d’Ankatso, de l’Inscae, de l’Iscam ou encore… de Vontovorona matoritory ?

Attention ce n’est pas du bashing et je ne remets absolument pas en question la qualité de ces établissements. Je me pose seulement la question de savoir l’adéquation entre ces enseignements… et les réalités qui prévalent au pays endémique ? Et donc ?

Et donc imaginons que dans ce pays, on ait plutôt eu une foultitude de centres d’apprentissage (cap, bep, bac pro etc.) en lieu et place de ces Universités, peut-être que la situation socio-économique aurait été tout autre aujourd’hui ?