Une fillette âgée de 7 ans a perdu la vie dimanche dernier ; à Siguiri, à la suite de sévères violences infligées par ses propres parents.
Tady Kanté, dont les motifs de maltraitance demeurent encore inconnus, a enduré des mauvais traitements de la part de ses parents, conduisant à une issue tragique.
Après avoir été soumise à des sévices corporels d’une extrême violence, la fillette a été transportée en urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri, où elle a malheureusement succombé peu de temps après son admission.
De sources hospitalières, les blessures subies par la fillette ont provoqué un traumatisme conduisant à la perforation de son estomac ou de ses intestins, déclenchant une dangereuse infection intra-abdominale.
Ce tragique incident met en lumière la récurrence des violences envers les enfants au sein des familles en Guinée, où les parents peuvent infliger des sévices corporels à leurs enfants sans craindre de poursuites judiciaires.
Malgré cette situation préoccupante, qui touche principalement des communautés en grande partie analphabètes, des organisations non gouvernementales dédiées à la protection des droits des enfants mènent des actions vigoureuses pour sauver les enfants maltraités. Elles dénoncent les parents responsables de tels actes auprès de l’OPROGEM, la police chargée de défendre les droits des enfants et des femmes.
Kadiatou N’Diaye
