Gabon
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Gabon : Le prophète Ngoua Mbina dit «non à l’enseignement de l’homosexualité» 

A-t-on besoin d’enseigner l’homosexualité à l’école au Gabon ? Alors que le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) et le ministère de l’Éducation nationale via l’Institut pédagogique national (IPN) ont élaboré un document d’environ 178 pages qui ferait, entre autres, la promotion de l’homosexualité à l’école, le débat y relatif enfle sur la Toile et dans l’opinion où d’aucuns répondent par la négative. Prenant part à ce débat, fermement opposé à la démarche des autorités, le prophète Béni Ngoua Mbina a estimé ce mercredi 21 juin que le Gabon traverse une crise multiforme avec des valeurs qui s’écrasent.

Béni Ngoua Mbina s’exprimant, le 21 juin 2023 à Libreville. © Gabonreview

«La classe dirigeante de notre pays est en train d’orienter la jeunesse gabonaise vers une culture de débauche sexuelle en introduisant dans le système éducatif la notion irrationnelle de la sexualité», a déclaré ce mercredi 21 juin au cours d’une conférence de presse, le prophète Béni Ngoua Mbina. Alors que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et le ministère de l’Éducation nationale via l’Institut pédagogique national (IPN) ont élaboré un document d’environ 178 pages qui ferait entre autres, la promotion de l’homosexualité à l’école, l’homme dénonce un coup d’État culturel avec à la clé, l’imposition de l’homosexualité dans la société gabonaise. «Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination», a rappelé le prophète citant le livre biblique Lévitiques 18v22.

Instantané de la conférence de presse de Béni Ngoua Mbina. © Gabonreview

L’homosexualité, une malédiction ?

S’il s’était déjà insurgé contre la dépénalisation de l’homosexualité dans le pays, il assure qu’avec la promotion de l’homosexualité à l’école, l’objectif du gouvernement est de «faire de nos enfants des pédés et des lesbiennes» en plus de préparer le peuple gabonais à accepter le mariage homosexuel. Lorsqu’on parle de santé sexuelle ou de reproduction, a-t-il évoqué, il s’agit des organes de reproduction dont ne fait pas partie l’anus. «L’anus n’est ni un organe sexuel ni un organe de reproduction. On n’enfante pas par l’anus et on ne conçoit pas non plus par l’anus», a-t-il lâché soulignant que depuis la création, il n’existe que deux sexes ayant chacun ses fonctions organiques. «On sort du sein d’une femme étant mâle ou femelle. Il n’existe pas de troisième sexe ou de troisième genre», a-t-il alerté.

Béni Ngoua Mbina présente l’homosexualité comme une malédiction héréditaire dans une famille ou dans une communauté. «Nous n’accepterons pas que nos enfants soient abrutis par des pratiques qui viennent dénaturer notre être et compromettre notre descendance au nom d’on ne sait quoi», a-t-il averti attirant l’attention de l’opinion sur le fait qu’au Gabon, «tout est mis en place pour attirer la colère de Dieu». Le prophète considère qu’avec cette promotion de la sexualité, les droits et la protection de l’enfance sont bradés. «En les encourageant à changer de sexe soi-disant en les exposant à la dépravation sexuelle, en mettant à leur disposition un numéro vert qu’ils pourront appeler pour avoir des orientations pour devenir homosexuels, en mettant en leur disposition un site internet où ils seront en contact permanent avec des conseillers pédagogiques du diable qui les orienteront et les encourageront vers la perdition totale. Voilà des vies entières de nos enfants qui seront compromises», a-t-il dit.

© Gabonreview

«Les homosexuels d’aujourd’hui n’ont pas eu besoin d’apprendre ça à l’école»

A-t-on besoin d’enseigner l’homosexualité à l’école ? «Non, car les homosexuels d’aujourd’hui n’ont pas eu besoin d’apprendre ça à l’école», a tranché Béni Ngoua Mbina certain de ce que les homosexuels ont une «malédiction génétique». En clair, laisse-t-il entendre, il faut rompre le sort au lieu de laisser la gangrène se propager. Il préconise d’éduquer les enfants en se fondant sur «nos valeurs», en rappelant aux enfants leurs sexes (masculin ou féminin). «Un garçon doit savoir naturellement qu’il est différent d’une fille, l’enfant doit apprendre à être responsable d’une famille composée d’un père et d’une mère», a-t-il indiqué. «L’anus est un organe spécialement conçu par Dieu pour évacuer les matières fécales. Nous refusons que nos enfants soient cultivés à devenir des personnes ayant développé des béances anales avec incontinence des gaz et des matières», a-t-il insisté.

Pour Béni Ngoua Mbina, le Gabon a des problèmes plus urgents sur lesquels il faut se focaliser au lieu de plancher sur la promotion de l’homosexualité «qui n’est pas un indice de développement». «Nous disons que cette peste n’a pas de place ni dans notre culture, ni dans notre système éducatif, ni dans notre société», a-t-il soutenu invitant le gouvernement «s’il a encore le sens de l’honneur républicain, à retirer ce manuel scolaire diabolique du système éducatif gabonais». Il encourage les parents d’élèves à ne pas acheter ledit manuel et l’opinion à rejeter l’homosexualité. «Non à la malédiction nationale !» a-t-il lancé.