San Pedro, 30 juil 2023 (AIP ) – Le Directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le conservateur général, Tondossama Adama, a exprimé, jeudi 27 et vendredi 28 juillet 2023, à San Pedro, sa satisfaction de l’apport de la recherche scientifique à la gestion et à la conservation du parc national de Taï dans le cadre des conventions de partenariat signés par son institution avec les Universités publiques du pays et les centres de recherches.
Le général Tondossama s’est réjoui de la bonne marche des conventions de partenariat avec les Universités et les centres de recherches, lors du deuxième atelier trimestriel de suivi de la mise en œuvre du Plan d’opérations (PO) 2023 de la Direction de zone sud-ouest de l’OIPR et de la deuxième session du Comité de gestion local (CGL) du parc national de Taï.
« Les activités menées par ces chercheurs à l’intérieur du parc national de Taï nous permettent de savoir qu’est ce qui est à l’intérieur, même en termes d’agression. Cela nous permet d’orienter notre stratégie d’intervention. Donc, nous ne pouvons que saluer ce partenariat gagnant-gagnant qui, aujourd’hui, nous permet de dire que le PNT est en bon état », a-t-il souligné.
Il a fait savoir que, c’est à partir des résultats des travaux de recherche scientifiques que l’OIPR peut affirmer que le PNT abrite 300 chimpanzés, qu’il est l’espace le mieux protégé de l’Afrique de l’ouest. C’est grâce également à ces travaux que l’on peut dire qu’il y a à peu près 500 éléphants en Côte d’Ivoire.
« Je voudrais dire merci à nos amis de la recherche scientifique, parce qu’aujourd’hui tous les outils de gestion que nous développons, le plan d’affaire, plan d’aménagement, toutes les informations qui sont à l’intérieur, sont des activités et des résultats de recherches », a dit le DG qui a souhaité la poursuite et l’amélioration de ces conventions.
Lors de ce deuxième atelier bilan de suivi du PO 2023, un doctorant Adiko Noël de l’Université Félix Houphouet Boigny, a présenté les résultats de ses travaux de recherches avec l’expérimentation des caméras à déclenchement automatique posées dans le parc. Ces caméras ont permis d’observer la diversité spécifique du PNT en termes d’espèces animales notamment, le léopard, le chimpanzé, l’hippopotame et l’éléphant.
L’atelier de suivi de la mise en œuvre PO 2023 de la Direction de zone du sud-ouest de l’OIPR a révélé une performance de 74%. Les activités menées sont inscrites dans les six points habituels du PO à savoir, la surveillance et protection, le suivi écologique et la recherche, la gestion participative et appui au développement local, communication et écotourisme, infrastructures et aménagements, et management et intégration régionale.
Le parc national de Taï a atteint un niveau d’aménagement de référence dans la sous-région avec un taux de conservation estimé à 98,4% de couverture forestière qui abrite plus de 50 espèces animales identifiées dont une quarantaine typiques des forêts primaires bien conservées.
Avec une superficie d’environ 536.000 hectares, il est un immense réservoir génétique qui constitue un site de recherche pour les établissements publics partenaires notamment, le Centre de recherche en écologie et les universités publiques de Côte d’Ivoire, Félix Houphouet Boigny, Lorougnon Guédé de Daloa et Nandjui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.
(AIP)
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