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Tchad: Mahamat Mahdi Ali, chef du Fact, répond au ministre des Affaires étrangères

Invité sur notre antenne le mercredi 10 août au matin, le ministre des Affaires étrangères tchadien, Chérif Mahamat Zène, estimait que le Fact n'avait pas signé l'accord de Doha, car il ne voulait pas s'engager à ce que les prisonniers libérés rejoignent le processus de DDR. Une affirmation que repousse le chef de ce groupe politico-militaire.

Mahamat Mahdi Ali estime que le gouvernement essaye de lui faire endosser l'échec de Doha. Pour lui, cet accord est une coquille vide, et le dialogue tchadien, annoncé à N'Djamena à la fin du mois, ne sera pas inclusif.

« Ils nous ont produit [à Doha] un projet d’accord qui était dans leurs valises pour signature. Le contenu de ce point qui concerne les prisonniers de guerre, c’est quoi ? Quand on a regardé le contenu : c’était vide de tous sens. La junte se focalise sur ce point-là. La junte essaie de faire la propagande autour de ce point-là. Et donc, il faut que les choses soient claires. Il ne faut pas indexer le Fact comme le parti qui a refusé la paix. »

« Nous n’avons pas revendiqué un pouvoir quelconque. Nous n’avons pas revendiqué de bénéfices personnels. Tout ce que nous avons réclamé, tout ce que nous avons exigé a été renvoyé au dialogue national inclusif. Or, le quota de participation a déjà été posé. Sur 1420 délégués, 1200 délégués appartiennent à la junte. C’est déjà joué d’avance. Que voulez-vous ? »

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