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RDC: l'instauration de nouvelles taxes sur la téléphonie fait débat

En République démocratique du Congo, c’est une passe d’armes entre la fédération des entreprises du Congo et les autorités sur le risque de nouvelles taxes qui pourraient avoir des incidences négatives sur le coût des services de télécommunications dans le pays. Les autorités démentent, mais les organisations de la société civile y voient déjà une nouvelle tentative des autorités de taxer les populations en toute illégalité.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Cette passe d’armes fait suite au scandale lié à la taxe sur le registre des appareils mobiles (RAM). Des centaines de millions de dollars qui avaient été collectés dans ce cadre n’ont jamais été tracés. La taxe avait été abolie par le gouvernement sur fond de pression.

Pour l’heure, c’est une bataille de communiqué qui a cours. Le Comité professionnel de la téléphonie de la FEC, explique dans un communiqué que le gouvernement a instauré de nouvelles taxes à la charge des télécoms. Cette taxe aura des répercussions sur l’ensemble des services.

« Les opérateurs n’ont pas d’autres choix que d’augmenter les tarifs de différents services sur lesquels le gouvernement a décidé d’appliquer ces nouvelles charges », explique le patronat.  Selon ce dernier, les opérateurs se voient ainsi obligés de retirer « certaines offres généreuses accordées aux consommateurs ».

L’ARTPC dément avoir instauré de nouvelles taxes

Pour sa part, l’ARTPC relevant de la présidence, dément avoir instauré de nouvelles taxes pour les consommateurs. Et affirme que justement que toutes les taxes doivent faire l’objet d’un examen légal.  Elle proteste contre le patronat qui, selon elle, mène une campagne de désinformation.

Les organisations de la société civile sont aux aguets sur cette nouvelle affaire. Le Mouvement national des consommateurs lésés assure qu’il restera vigilant pour qu’une telle taxe ne soit pas mise en place, ni par le gouvernement, ni par les opérateurs de téléphonie.