Le Conseil de coopération du Golfe, organisée composée des six monarchies du Golfe, a condamné « l'agression militaire des forces d'occupation israéliennes » contre la bande de Gaza. Dans un communiqué, le secrétaire général Nayef al-Hajraf a exhorté la communauté internationale à « agir d'urgence pour venir en aide aux civils ».
Avec notre correspondant dans la région, Nicolas Keraudren
Depuis la nouvelle flambée de tensions dans la bande de Gaza, les réactions se sont multipliées dans les pays du Golfe.
Le Qatar a été le premier à réagir. Le petit émirat, l'un des principaux bailleurs de fonds à Gaza, a d'abord « exprimé sa ferme condamnation et dénonciation de l'agression israélienne », avant de pointer dans un second communiqué des « pratiques provocatrices ».
L'Arabie saoudite a aussi condamné « l'attaque menée par les forces d'occupation israéliennes ». Le ministère saoudien des Affaires étrangères a par ailleurs appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités pour mettre fin à l'escalade ».
The Ministry of Foreign Affairs expresses the Kingdom of #Saudi Arabia's condemnation of the storming of the courtyards of #AlAqsa Mosque by Israeli settlers in a serious violation of international law. pic.twitter.com/GCDUWuadP7
— Foreign Ministry 🇸🇦 (@KSAmofaEN) August 7, 2022
De son côté, la fédération des Émirats arabes unis – l'un des deux pays de la région à avoir normalisé ses relations avec Israël en septembre 2020 – a réagi ce dimanche 7 août. Abou Dhabi a appelé à la « désescalade » sans condamner les attaques israéliennes. Le communiqué précise par ailleurs que les Émirats font partie des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU à avoir demandé la tenue d'une réunion ce lundi 8 août pour discuter des violences dans la bande de Gaza.
