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Panama: les syndicats retournent dans la rue pour faire pression sur le gouvernement

Au Panama, trois semaines de manifestations en juillet contre l'inflation se sont terminées par un accord entre les syndicats et le gouvernement. Mais les syndicats sont retournés dans la rue ce mercredi 10 août car, selon eux, l'accord n'a pas été respecté.

En juillet, le gouvernement du président Laurentino Cortizo avait accepté de baisser le prix de 72 articles du panier de base et du carburant afin de mettre un terme aux blocages et aux manifestations. Dans le même temps, une « table de dialogue unique » a été ouverte depuis les protestations pour évoquer différents problèmes dans le pays.  

Mais pour le secrétaire général de la Confédération nationale de l'unité syndicale indépendante, Marco Andrade, les autorités tardent trop à mettre en place ces mesures : « Nous disons que le gouvernement n'est pas en train de résoudre les problèmes à l'origine de la lutte et des manifestations qui ont eu lieu. Pourquoi ? Parce qu'ensemble, nous avions établi une liste de 72 produits de base : le gouvernement avait la responsabilité d'en réduire les prix de 30%. Les entreprises ont protesté, et ce qu'elles ont fait, c'est augmenter encore plus les prix. Nous attendons aussi que soit établie une liste de médicaments indispensables. Pour protéger la population de ces prix sur lesquelles est réalisée une marge exorbitante. »

Un dialogue qui continue

« Nous allons manifester dans tout le pays avec ce message : nous sommes prêts à continuer la lutte, mettre en place des actions, déclare Marco Andrade. Nous allons reprendre le dialogue ce jeudi, et nous espérons que le gouvernement viendra avec une attitude différente, qu'il écoutera ce sur quoi nous nous déjà étions mis d'accord. »

De son côté, le gouvernement panaméen affirme que des fermetures de routes ne sont pas justifiées alors que le dialogue, qui doit reprendre jeudi après une pause de cinq jours, continue. Cette table de dialogue doit notamment évoquer les tarifs de l'électricité, le programme de sécurité sociale et la lutte contre la corruption.