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Nucléaire: une résolution exhorte l'Iran à coopérer avec l'AIEA

Selon des sources diplomatiques, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont déposé dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 juin auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) une résolution admonestant Téhéran pour son manque de coopération.

Cette résolution critique, la première depuis juin 2020, exhorte l'Iran à « coopérer » avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), se focalisant sur le dossier des traces d'uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés dans le pays. La date du vote n'est pas encore connue, mais, selon un des diplomates, il devrait avoir lieu jeudi. La résolution évite de condamner l'Iran fermement afin de laisser la porte ouverte au dialogue, selon des experts interrogés par l'AFP.

Dans une déclaration en ouverture lundi à Vienne de la réunion du Conseil des gouverneurs, le directeur général de l'instance onusienne Rafael Grossi avait déploré l'absence de réponses « techniquement crédibles » de la République islamique.

« J'espère qu'à l'issue des délibérations cette semaine, nous nous engagerons à résoudre le problème une fois pour toutes car il ne va pas disparaître », avait souligné le responsable devant la presse.

► À lire aussi : Nucléaire : nouvelles tensions entre Occidentaux et Iraniens avant une réunion de l'AIEA

Tentatives de reprises des négociations

Parallèlement, les négociations pour ressusciter le JCPOA (Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien) de 2015, censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, sont suspendues depuis mars. L'Iran dément avoir de telles intentions.

Téhéran a fustigé lundi une initiative « non constructive », susceptible d'avoir « un impact négatif à la fois sur l'orientation générale de notre coopération avec l'AIEA et sur les négociations », selon Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La Chine et la Russie, également impliqués dans l'accord de 2015 et soutiens de l'Iran, ont exprimé leur opposition.

(avec AFP)