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France: Macron promet un «Conseil national de la refondation» et la réforme des retraites en 2023

À quoi va ressembler la nouvelle méthode promise par Emmanuel Macron ? Un mois et demi après sa réélection, le président français détaille les grandes lignes de son second mandat, dans une interview à la presse quotidienne régionale. Le chef de l'État annonce la création d'un « Conseil national de la refondation », en cas de victoire aux élections législatives des 12 et 19 juin.

Avec, au service politique, Anthony Lattier

Emmanuel Macron assume la référence au Conseil national de la résistance, mis en place après la Seconde Guerre mondiale. Le moment que nous vivons impose, selon lui, un changement profond de modèle.

Alors, qui prendra part à ce Conseil national de la refondation ? Les forces vives de la nation et des citoyens tirés au sort... Leur rôle est encore flou, mais ils devront ensemble chercher des solutions sur les réformes à venir, sur l'école ou la santé. Des concertations seront lancées dès cet automne.

J'ai porté cinq objectifs pendant la campagne : l'indépendance (industrielle, militaire, alimentaire…), le plein-emploi, la neutralité carbone, les services publics pour l'égalité des chances et la renaissance démocratique avec la réforme institutionnelle. Pour les atteindre, je veux réunir un Conseil national de la refondation, avec les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort. Ce conseil, que je lancerai moi-même, sera enclenché dès après les législatives.

À la même période sera mise en place une commission transpartisane pour changer les institutions. Quant à la réforme des retraites, elle devra entrer en vigueur dans un an.

Quant au travail sur la réforme des retraites, qui est indispensable au financement de nos transformations, il commencera après ce Conseil [national de la refondation] et la réforme entrera en vigueur dès l’été 2023.

Mais pour mettre en œuvre cette feuille de route, Emmanuel Macron doit gagner les législatives. Et le président, en retrait jusqu'ici, durcit le ton en ciblant ses deux adversaires Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont les projets sont synonymes, selon lui, « de désordre et de soumission ».

En cas de victoire de la gauche, Emmanuel Macron laisse entendre qu'il ne nommerait pas Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. Dans la Constitution, dit-il, « aucun parti ne peut imposer un nom au président ».

C’est tout de même une conception très étonnante du rôle présidentiel et de la séparation des pouvoirs https://t.co/pTJ2CvCYjv

— Aurélien Devernoix (@aureldevernoix) June 3, 2022

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