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France: Emmanuel Macron appelle les Français à lui donner «une majorité forte et claire»

Emmanuel Macron appelle les Français à lui donner une majorité lors des législatives des 12 et 19 juin. Dans la dernière ligne droite de la campagne, le président français a prononcé un discours offensif dans le village de Puycelci, dans le Tarn. Son premier vrai discours de campagne, dans lequel il cible ses adversaires.

À trois jours du premier tour des élections législatives françaises, Emmanuel Macron a appelé les Français à lui donner une « une majorité forte et claire à l’Assemblée nationale ». Selon de récents sondages, la coalition présidentielle n’est plus certaine d’obtenir la majorité absolue dans l’hémicycle, rattrapée par la percée dans les sondages de l’union de la gauche (Nupes).

Le chef de l’État a d’ailleurs profité de ce discours dans le Tarn pour fustiger « les extrêmes », qui ajoutent « de la crise à la crise en revenant sur les grands choix historiques de notre nation ».

Il a également taclé, sans le nommer, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pour avoir critiqué les méthodes de la police, selon notre envoyé spécial à Puycelci, Anthony Lattier. « Il y a des choses que, de là où je suis, je ne peux pas accepter, c’est qu’on insulte celles et ceux qui risquent leur vie pour protéger la nôtre », a affirmé M. Macron.

« L'opposition s'oppose »

À ses yeux, ces « extrêmes » remettent en cause l’Europe, les institutions ou encore la liberté d’entreprendre. Le choix de dimanche sera donc, selon Emmanuel Macron, celui de l’unité ou celui de la division. « Il faudrait préférer ou l’affrontement classe contre classe, ou religion contre religion, ou origine contre origine », regrette le président.

À quelques jours du scrutin, M. Macron cherche à dramatiser l’enjeu : « Des déséquilibres qui se dessineront à l’Assemblée nationale dépendent aussi le destin de la France et des vies quotidiennes de chacun. »

Un discours qui a été critiqué par le chef de file des insoumis quelques heures plus tard. Depuis son QG, Jean-Luc Mélenchon a « dénoncé le traitement que subit notre démocratie ». « Ce n'est pas au président de la République de mener la campagne législative que ses amis sont incapables de mener, c'est à la cheffe du gouvernement », a ajouté M. Mélenchon. « La démocratie ne fragilise pas l'unité du pays, l'opposition s'oppose », a-t-il conclu.

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