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À la Une: New York renforce les mesures sur les armes à feu

Après la tuerie de Buffalo qui a fait 10 morts afro-africains dans un supermarché le 14 mai dernier, l'État de New York prend des mesures plus strictes sur les armes. Pour acheter un fusil semi-automatique, il faut avoir désormais 21 ans (au lieu de 18). L’acquisition des chargeurs à grande capacité a été aussi rendue plus difficile. Et les grandes plateformes numériques comme Twitter ou Facebook seront obligées d'informer les autorités lorsqu’elles constatent que des menaces de mort sont publiées sur leurs réseaux sociaux. C’est à lire sur le site d’information Politico qui rappelle que l’État de New York possède déjà une des législations, les plus strictes de tout le pays en matière d’accès aux armes à feu. Selon Politico, la gouverneure de l’État, Kathy Hochul, prend ce sujet très à cœur, parce que Buffalo, où a eu lieu la fusillade, est sa ville natale.

Un garçon de deux ans tue son père d’un tir accidentel

Ce n’est pas une fusillade, mais un accident avec une arme à feu qui a couté la vie à un père de famille en Floride : il a été tué par son fils qui n’avait que deux ans et qui s’est emparé d’une arme chargée laissée sans surveillance par ses parents. D’après le New York Times, la mère est poursuivie pour homicide involontaire et risque jusqu’à 15 ans de prison ferme. L’arme se trouvait en fait dans un sac qu’elle avait laissé sur le sol. L’enfant l’a trouvée, et a tiré dans le dos de son père qui était en train de jouer à un jeu vidéo sur son ordinateur. D’après les autorités, le couple qui a trois enfants en bas âge n’était pas autorisé à posséder des armes, car ils étaient des « criminels condamnés », écrit le New York Times. Le journal précise que l’année dernière, 163 personnes ont été accidentellement tuées avec une arme à feu utilisée par un enfant.  

Les auditions publiques de la Commission du 6 janvier, un flop ?

Ce jeudi débuteront au Congrès américain, les auditions publiques de la Commission d’enquête sur l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Les auditions seront transmises par toutes les grandes chaines de télévision, à l’exception de celle de la chaîne conservatrice pro-Trump, Fox News. Elle ne diffusera pas les auditions. C’est ce qu’a fait savoir la chaine dans un communiqué hier lundi. Sur le site de Fox News, l’un de ses chroniqueurs estiment que les auditions pourraient tourner au flop. 

Selon Howard Kurz, les démocrates de la Chambre des représentants veulent créer un « show de télévision ». La preuve, selon le chroniqueur : c’est un ancien chef de la chaine ABC qui sera en charge de la production de l’émission en direct du Congrès. L’objectif de ses auditions publiques, poursuit Howard Kurz, c’est de « faire du buzz », à défaut de pouvoir présenter de nouvelles révélations. 

► À lire aussi : Aux États-Unis, le difficile débat sur les armes pourrait finalement mener à un accord

Un journaliste britannique et un spécialiste des peuples autochtones disparus en Amazonie

Alors que le pays célèbre aujourd’hui le jour national de la liberté d’expression, les Unes des journaux se consacrent à la disparition d’un journaliste britannique et d’un spécialiste brésilien des peuples autochtones. Tous deux étaient en mission en Amazonie. Selon le site d’information G1, Dom Philips et Bruno Pereira ont disparu dimanche dernier. Dom Philips, qui travaille entre autres pour The Guardian faisait des recherches dans la Vallée de Javari, une région très difficile d’accès située dans le sud-ouest de l'Amazonie, non loin du Pérou.

La police fédérale et la marine ont lancé des recherches par bateau et hélicoptère. L’organisation Human Rights Watch, citée par O Globo, demande au gouvernement brésilien de tout mettre en œuvre pour retrouver les deux hommes. O Globo précise que Bruno Pereiro avait reçu des menaces de mort de la part des orpailleurs et des agriculteurs. L’ONG Greenpeace pour sa part rappelle que « la disparition de ces deux hommes survient dans un climat politique hostile aux intérêts des peuples indigènes, un climat fortement stimulé par le gouvernement de Jair Bolsonaro ».

► À lire aussi : Amazonie : disparition d'un journaliste britannique et d'un spécialiste des Amérindiens

Nouvelle pénurie de carburant en Haïti

Selon l’agence Alterpresse, on peut observer « une nouvelle rareté de carburant dans les stations de distribution », et ce depuis plusieurs jours, notamment dans la capitale Port-au-Prince. Qui est responsable de cette situation ? D’après un syndicaliste interrogé par Alterpresse, c’est l’État « qui n’a pris aucune disposition pour empêcher le secteur privé d’avoir main mise sur la branche des produits pétroliers ».

► À lire aussi : Haïti: la pénurie de carburant met à l'arrêt près d'un tiers des antennes téléphoniques Digicel

La communauté haïtienne à Miami chassée de ses logements

C’est un reportage à lire dans le Miami Herald. Le quartier de « Little Haïti » est de plus en plus prisé par des spéculateurs immobiliers, écrit le journal. Conséquence : les habitants, souvent de longue date, sont obligés de quitter leur logement, qui sera détruit pour pouvoir en construire des résidences neuves et évidemment plus chères. Selon le Miami Herald, le quartier haïtien est également victime d’une nouvelle tendance, la « gentrification climatique ». Situé en hauteur, ce quartier intéresse les investisseurs, car il est mieux protégé que d’autres contre la montée des eaux.