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Sous la pression médiatique, le groupe industriel décide de payer les heures supplémentaires au minimum légal

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Depuis au moins trois ans, la section CGT de l'usine FPT bourguignonne montre que l'entreprise est en intérim et que certains salariés sont en dessous du minimum légal . Ce sujet est régulièrement abordé par les salariés dans les discussions informelles et en Commission socio-économique (CSE), comme en témoignent certains rapports du CSE et des tracts syndicaux auxquels nous avons eu accès. La direction est inactive depuis trois ans. 

Le jeudi 23 juin, quelques jours après avoir été interrogée par Mediapart à ce sujet, la direction a convoqué un élu au Point Information. Elle s'est excusée d'avoir cru que l'erreur comptable de"  " était l'œuvre d'une société extérieure, et chaque intérimaire blessé au cours des trois dernières années a été payé à partir de ce mois. blessée. De juillet. L'entreprise estime que 57 salariés et des centaines d'intérimaires sont concernés. 

Pour les CGT qui alertent depuis avril 2019, selon le rapport du CSE auquel elles ont eu accès, il ne s'agit pas d'une erreur comptable, mais d'une économie volontaire de la direction.

© Site industriel FPT

Pourtant, il n'y a aucun doute à partir d'ici. Une petite entreprise familiale sans comptable agréé ni service juridique. Dans les deux usines Bourbon-Lancy (Saône-et-Eloire) et Garchizy (Nièvre), 1 200 salariés travaillent quotidiennement avec environ 300 intérimaires, le plus gros employeur privé de la région.