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Sempe n'est plus, mais sa poésie picturale nous rapproche toujours

Durée : 2 minutes

Dans sa chanson "Back Cover", Vincent Delerm prononce ces mots parfaits : Hum :

Vieux livres de poche de Sempé
Ce qui nous rapproche

Depuis l'annonce de la nécrologie de Sempé jeudi soir 11 août, nous sommes tous devenus proches, un peu plus calmes. Dans le chagrin, bien sûr, dans l'incrédulité que même un Dieu vivant finira par mourir, mais dans quelque chose de plus profond que toute autre chose. Le dernier cadeau de Monsieur Sampe, si vous voulez mon avis.

Si les traits de ce génie pictural étaient aussi précis que délicats, et aussi précis qu'ils pourraient l'être, ce serait, avant tout, la poésie pure qui nous manque déjà. "Créateur Jean -Jacques Sempé est mort." Il apporte de nombreux bienfaits dans un monde fait de C'est le médicament que le Dr Sempe nous prescrit. jusqu'à la fin. En témoignent ses derniers tableaux dévoilés lors du Paris match du 4 au 10 août. Un paysage tranquille et riche loin de la sécheresse du monde réel. Au centre, une femme pose devant un homme peignant derrière un chevalet avec une pipe à la bouche. En légende, cette phrase prononcée par une femme : "Ne m'oublie pas."

Et soudain l'image est inédite. Nos cerveaux tricotent des chandails à partir des histoires que Sempe nous a racontées avec désinvolture. On reconnaît le côté Sunday Painter au monsieur et aux dames fatiguées de le voir immortaliser une coupe de fruits, elle a soudain envie d'être une égérie. Je suis maladroit, mais j'ai essayé. Tout comme les personnages de Sempe. Dois essayer. Même avec des malentendus, cela peut fonctionner.

Lorsque je suis arrivé sur mon lieu de vacances la semaine dernière, j'ai vu cette photo sur une allumette et j'ai souri. facilement. Les toiles de Sempé apportent toujours un doux sourire. Certains jours, quand il ne se mouche pas. J'ai ri et réfléchi cette fois. Génie, vas-y.

Lorsqu'une de ses peintures est apparue sur mon fil Twitter jeudi soir, je n'ai pas ri affectueusement pour la première fois. J'ai prévenu que la météo avait déterminé que Jean-Jacques Sempe ne dépasserait pas les 89 ressorts.

Bien sûr j'étais et je suis toujours triste, mais j'ai eu beaucoup de chance d'avoir Sempe dans ma vie, comme nous tous je crois. Même s'il n'est plus là, ou du moins plus parmi nous, nous savons que pendant deux ou trois mille ans il nous a laissé quelque chose qui sourit doucement

La poésie survit toujours au poète.

Le dessin reste à Sempé.

Quelque chose qui nous lie.

Merci pour tout.