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"Je n'ai jamais vu ça !" : dans le sud-ouest, des agriculteurs face aux dégâts de grêle

Patrick Pebille, céréalier dans les Hautes-Pyrénées, a subi d'énormes dégâts dans son exploitation de maïs.

Patrick Pebille Un céréalier des Hautes-Pyrénées subit de gros dégâts dans son champ de maïs. © Benjamin Peter / Europe 1

Benjamin Peter (envoyé de Vic-en-Bigorre), éditeur Gautier By Deromes25 juin 2022 06h52

Combien Quelques jours après l'épisode de l'orage de grêle dans le sud-ouest de la France, il était temps de faire le plein pour les sinistrés. Ce céréaliculteur a rencontré Europe 1 à Vic Ambigor dans les Hautes-Pyrénées. Il décrit les nombreux dégâts qu'il a subis et l'impact sur ses cultures.
Reportage

"C'étaient juste des morceaux de glace. Au moins des balles de tennis. Au mieux des boules de pétanque. Je n'en ai jamais vu. Jamais !", crie . Patrick Péville. Originaire de Vic Ambigor dans les Hautes-Pyrénées, cette ferme céréalière fait partie des nombreuses victimes de la grêletombée dans le sud-ouest de la France en début de semaine. Un grêlon géant, véritable coquillage, est tombé sur les 150 hectares de maïs d'un agriculteur. Europe 1 est allée le voir.

Cette grêle n'était pas toujours très dense et causait beaucoup de dégâts dans son champ. Les céréaliers montrent l'un des effets. "Il y a un, deux, trois ou quatre plants de maïs qui ont été détruits par l'impact de la grêle. Un grêlon qui a détruit quatre pieds de maïs ! Cela équivaut à une réduction de 20 % du rendement", a-t-il déclaré. à un microphone européen 1.

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La grêle a percé un cintre à grains.
Crédits : Benjamin Peter / Europe 1

Face à la pénurie de matériaux

"Sécheresse, plus que les attentes saisonnières Ça va être compliqué", ajoute Patrick Pebille . En effet, le toit solaire du hangar à grains a un impact important sur . Quant à son séchoir à maïs , le toit est coincé à des dizaines d'endroits. "Ce sont de gros trous de 5-10 cm. Quand la grêle tombe, ils s'ouvrent, mais le problème, c'est le manque de matière", poursuit l'agriculteur.

"Ici, la récolte commence le 1er octobre", explique-t-il. "En attendant, il faut sortir de l'eau, mais pas. Si on ne sort pas de l'eau, on ne peut pas. Le séchage du maïs est vraiment une catastrophe." Patrick Pebille est maintenant une spécialité En attendant la maison, le menuisier peut rapidement se libérer et préparer la prochaine récolte.