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Les Français appellent à réduire leur consommation : pourquoi la crise énergétique risque-t-elle de perdurer ?

Guerre en Ukraine, embargo sur la Russie, reprise de la demande en Chine, sécheresse : facteurs qui contribuent à la hausse des prix.

Ces derniers mois, le système énergétique européen a été exposé à de fortes tensions se reflétant dans les tarifs. La France doit réduire sa consommation d'énergie. Cela permettra au pays de retrouver de la mobilité et de faire face aux futurs pics de consommation. Les dirigeants de Total, EDF et Engie écriront dans une tribune publiée dimanche . Journal

Ils appellent à l'action dès cet été pour trouver une marge de manœuvre face à la crise énergétique qui s'annonce. État et perspective de jeu à trois points.

1Gaz : fermer le robinet russe

Si l'approvisionnement en gaz russe par gazoduc a fortement diminué dans certains pays, dont la France, il conserve néanmoins l'avantage de diversifier les importations, bien plus que dans d'autres pays (comme l'Allemagne). "Bien qu'il y ait une augmentation de, les importations de gaz naturel liquéfié(GNL)sont encore limitées aujourd'hui et ces baisses ne peuvent être compensées. Par conséquent, les stocks de gaz au niveau européen. Le niveau de prudence à l'égard est élevé, et les mesures de distribution sont soulignées dans certains pays', fournisseurs d'énergie.

2Essence : Tous feux rouges

Les prix des carburants ont facilement dépassé les 2 € à la pompe, mais la hausse des prix n'est probablement pas totale. En effet, aux États-Unis comme en Europe, les déplacements en voiture deviennent le moment le plus important des vacances. En Chine, l'assouplissement de la stricte captivité imposée à certaines villes conduit également à un retour à la normale des déplacements, augmentant ainsi la demande de pétrole... synonyme de hausse des prix.

3Électricité affectée par la sécheresse

La sécheresse n'est pas bénéfique pour la production d'électricité. La majeure partie du parc nucléaire français a besoin de refroidir l'eau du fleuve. Ainsi, si le niveau d'eau est trop bas, comme au début juin, ces activités peuvent être compromises. Au 24 mai, 27 des 56 réacteurs français étaient à l'arrêt, selon EDF. Une situation inédite. Cela s'explique non seulement par la fermeture prévue, mais aussi par le problème de la corrosion inattendue.

Selon le ministère de la Transition écologique, cité par franceinfo début juin, il n'y a pas de risque de rupture de stock stratégique de 90 jours. Selon certains experts, il peut y avoir des pénuries occasionnelles, surtout pendant l'hiver à venir.