France
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Exposition : Le talent du photographe Frank Horbatt

15 ans de 1950 à 1965 est une courte période de la vie humaine. Mais ces 15 années se sont avérées non pas un moment, mais un moment décisif dans la longue carrière du photographe Frank Horbatt. Lorsque ses premières images sont publiées dans des magazines suisses et italiens en 1950, le jeune Horvat rêve de se rendre à Paris pour rencontrer Henri Cartier-Bresson et rejoindre l'agence Magnum, qui avait été fondée trois ans plus tôt dans la rizière. La conférence a eu lieu en 1951.

Pas découragé par le nouvel accueil du Maître qui l'encourage à visiter le Louvre, il acquiert un Leica et se rend au Pakistan pour photographier la virginité de Lahore à Hira. Quartier Mandy. Les éditeurs sont tentés et les publications s'enchaînent. Il semble que rien ne puisse déclencher la quête du jeune homme. Il veut être photoreporter.

La rue, nouvel écrin de la photographie de mode

Ainsi, ce jeu de corps et de looks à trois rayures, dans lequel des jeunes filles dansent sous le regard des hommes, ouvre la possibilité de mariage, je l'ai dans ma ligne de mire. Dans la série``Paris la nuit'', qui s'est déroulée de 1956 à 1962, il s'immisce vulgairement dans l'espace entre le public voyeur et les strip-teaseuses, et est ému par les complices de la strip-teaseuse. Il l'utilise aussi volontiers dans son travail pour la mode.

Frank Horvat est un artiste en mouvement. La période est intense et, de retour en Europe, il s'installe un temps à Londres, puis revient à Paris. Ses photographies s'affirment, parmi les noirs profonds et le grain revendiqué. Horvat cherche, recompose, expérimente des agencements, capture la vie de la rue parisienne au téléobjectif et se transforme en chercheur d'art.

Exposition : les talents multiples du photographe Frank Horvat
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Deborah Dixon/Frank Horvat sur les marches de la Plaza de España à Rome pour Harper's Bazaar, 1962

La rue toujours sert de décor à ses photographies de mode. L'atelier est trop petit quand les artères de la ville lui offrent des scènes dignes de son nom. Horvat travaille comme un chef d'orchestre, composant l'architecture, jouant avec l'apparence et le mouvement, jouant le décalage entre les poses gracieuses de ses modèles et la médiocrité austère du lieu. Que ce soit dans le quartier animé des Halles ou juste à la sortie du métro. Comme William Klein, mais dans un style différent, révolutionnant les images de mode jusqu'alors confinées à l'espace convenu de l'éclairage de studio. Ramenez-le."

C'est le même William Klein qui était intrigué et fasciné par la téléphotographie de Paris. Fashion Garden.Le succès était au rendez-vous. Satisfait en 1960 et à peine intégré à Magnum, Frank Horvat quitte l'agence un an plus tard. Les temps et les rêves ne sont plus les mêmes et les photographes ont besoin de liberté.

Il n'est pas resté longtemps. The Jack of All Trades a continué, se lançant dans un projet de tournée mondiale en 1962-1963. Ses images de Rio, Sydney ou Tokyo apparaissent comme de véritables découvertes. Cette magnifique série montre son goût pour le jeu des regards, l'harmonie des corps et cet espace intime et indescriptible où s'expriment les émotions. En forme de grand final, ce voyage photographique marque la fin d'une époque.

"Il nous semblait importantde remettreHorvat à sa juste place dans l'histoire."Et cela va bien au-delà de sa qualité de photographe de mode. Présenté au Château de Tours, ce bel ensemble a rempli sa mission, révélant le travail dense et complexe du photographe de l'époque.

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Catalogues et conférences

Accompagner les photos d'exposition et créer des souvenirs "Frank Horvat 50 -Catalogue exceptionnellement bilingue de 65 pouces édité conjointement par le Musée du Jeu de Paume et La Martinière.

Environ 235 illustrations, On y trouve des documents et des textes inédits, ainsi qu'une préface de la commissaire de l'exposition, Virginie Chardin, l'écrivain Susannah Brown, et la fille du photographe, Fiammetta Horvatto, et le directeur du court de tennis, Quentin Bajac.

Dans le cadre de cette publication il y aura une rencontre avec Virginie Chardin et Fiammetta Horva à à la librairie du Jeu de Paume le mardi 6 septembre à 19h