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Discours de Macron : Résumé et réaction après le discours du 22 juin

Discours de Macron : résumé et réactions après l'allocution du 22 juinDiscours de Macron. Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron appelant l'opposition à se positionner dans le cadre de leur "coopération", la première réponse de LR, RN ou Nupes ne se fait pas attendre ce jeudi matin.

Emmanuel Macrona prononcé un discours à la télé le mercredi 22 juin 2022, pour "fracturer" j'ai fait attention à elle. Montré par lesrésultatsdes législatives de 2022, il l'a exhorté à "clarifier" sa position d'ici vendredi soir et a promis de "faire un compromis" avec lui. Ce compromis, formulé dans cette allocution télévisée de huit minutes depuis l'Elysée, était sa première réaction directe depuis l'élection.

Dans un discours vu par 15,5 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron a estimé qu'"aujourd'hui, le pouvoir politique seul ne peut pas promulguer une loi" après les législatives. L'Elysée, ses cadres et les opposants au Congrès "gouvernent et légifèrent différemment". Néanmoins, Emmanuel Macron a utilisé à plusieurs reprises le mot "compromis" pour démentir l'idée d'unité nationale du gouvernement, une hypothèse qu'il a testée auprès de plusieurs dirigeants reçus mardi et mercredi.

"A l'écoute, je suis déterminé à prendre en compte la volonté de changement clairement revendiquée par le pays", a déclaré Emmanuel Macron au sommet européen de Bruxelles, jeudi 23 juin. Annoncé à nouveau avant de s'envoler pour. "Nous devons construire des compromis, des améliorations et des corrections, mais c'est une transparence totale et veut ouvertement l'unité nationale et l'action si je peux dire cela", a-t-il détaillé.

Emmanuel Macron est minoritaire parmi les Français, car l'absence d'une nette majorité pourrait interférer avec le pays après l'effondrement du camp aux législatives et quelques jours d'agitation au parlement. J'ai fait passer le message, notamment aux chefs de l'opposition. En revanche, le chef de l'Etat n'a pas fait de grande annonce lors de ce discours  :

  • Législature.Emmanuel Macron a reconnu dans son discours du 22 juin avoir remporté une "majorité relative des présidents" lors des élections législatives. "Ces élections législatives ont fait de la majorité des présidents le premier pouvoir au parlement", a-t-il déclaré, mais "les pouvoirs politiques ne peuvent pas se contenter de faire la loi".
  • Gouvernement.Le chef de l'État n'a pas dévoilé ses intentions quant à l'avenir ou au potentiel remodelage d'Elizabeth Borne à Matignon, alors que se joue l'avenir du gouvernement nommé à la mi-mai. Après avoir accepté chef de parti à l'Elysée ces deux derniers jours, il a nié la possibilité d'un "gouvernement d'union nationale" . Ils le rejettent comme lui.
  • Coalition.Dans son allocution, Emmanuel Macron esquisse au cas par cas des idées de "coalition" ou "d'accord" sur la base de textes parlementaires précis et continue de mener leurs "réformes ambitieuses". selon lui. "Nous devons apprendre collectivement à gouverner et à légiférer de différentes manières", a-t-il déclaré.
  • Journal.Emmanuel Macron, qui s'est envolé pour le Conseil européen au lendemain de son allocution, a exhorté les dirigeants à décider "d'une partie de la coopération" qu'il souhaitait faire participer à ce "dépassement politique" qu'il recherchait durant cette période. , "Clarté et responsabilité". "Chaque homme politique devra dire jusqu'où il est prêt à aller", a-t-il prévenu. Revenant vendredi 24 juin "à la lumière du premier choix", il entend "construire cette nouvelle voie" de gouvernance qui lui est actuellement imposée. La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a assuré que le chef de l'Etat "n'a pas fixé d'ultimatum avant 48 heures". De retour à Paris, Emmanuel Macron repartira pour le G7 en Allemagne dimanche et pour le sommet de l'Otan à Madrid le 28 juin .

L'appel d'Emmanuel Macron aux partis, parfois appelé "l'ultimatum", n'a pas manqué de faire réagir l'opposition. La position sur le "compromis" exigé par le chef de l'Etat. La majorité des partis d'opposition renvoient la balle dans le camp d'Emmanuel Macron et prennent des mesures concrètes pour les Français, espérant redonner au Parlement toute sa place dans l'examen du texte "au cas par cas". proposer. ». Dans l'affaire

Les Républicains, le secrétaire général Aurélien Pradié, principale cible des macronistes pour trouver un accord, a rejeté l'idée d'un « contrat de coalition ». Cela n'a pas de sens à notre avis. LR "rejette" les contrats qui effacent la "conviction" politique de tous. Dès lors, un vote du texte au Parlement a mis en garde le président du groupe LR au Sénat Bruno Rutairo, "au cas par cas". Les Républicains eux-mêmes entendent proposer des mesures la semaine prochaine, a indiqué l'AFP jeudi 23 juin, citant un nouveau chef de file dans leur groupe Olivier Marleix. Ce dernier a également montré qu'il refusait de donner au chef de l'Etat un "chèque en blanc pour des projets plus flous".

La Nupes,le Député Manuel Bompard a également rejeté l'hypothèse d'un accord général entre le Président et le Gouvernement : "Nous sommes le Projet du Président". "C'est à lui de décider jusqu'où il peut aller pour les Français", a ajouté le député Nupez-LFI François Rufin, reprenant les propos du président. Le leader européen des Verts de l'écologie Julien Bayou  a promis une proposition écologique unifiée de gauche.

Le Parti socialistene semble pas avoir une forte tendance à soutenir le chef de l'Etat. Valérie Labeau, une ancienne patronne du groupe socialiste au Parlement, a estimé jeudi 23 juin que c'était Emmanuel Macron qui affronterait le mur à notre place. Il n'a pas la majorité absolue, et c'est lui qui est coincé, c'est lui qui bloque la France." Les socialistes élus sous l'étiquette Nupes revendiquent "très précisément". Par exemple, le Smic coûte 1500 euros, ce qui est l'une des prochaines étapes du gouvernement.

Le Rassemblement nationalestime qu'il appartient à Emmanuel Macron de "frayer la voie à l'opposition", selon Jordan Valdera. "Il est de sa responsabilité de faire le premier pas . Je montrerai que je suis prêt à prendre en compte le verdict des urnes et à l'amender", a déclaré RN, évoquant la nécessité de "renoncer" à la retraite et "réduire" les taxes sur les carburants. Marine Le Pen a promis, mardi 21 juin, que le RN enquêterait sur le texte "à la lumière de la France et dans l'intérêt de la France".

La majorité descroient au consensus et à la vertu du temps, malgré ces réactions. Le "dialogue" avec l'opposition est "enclenché" depuis "des jours, peut-être des semaines", et la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a affirmé jeudi 23 juin que le chef de l'Etat pourrait "rencontrer à nouveau le président du pouvoir politique". discuterons attentivement avec eux."

Gills Boyer, membre fondateur des Horizons avec Edouard Philip, qui a appelé à la construction d'une "grande coalition", a un parti spécifique LR, Assurez-vous de continuer à essayer de former une coalition avec le PS, ou EELV. "C'est quoi une coalition, : identifier les grandes réformes qui peuvent trouver le point d'accord, puis construire un accord de gouvernement", a-t-il expliqué, "des jours, des semaines, voire. Voire quelques mois de débat". "Pour y parvenir."

Un autre allié macroniste, François Bayle (modem), a pourtant déclaré "Il suffit de reproduire la majorité non donnée par les électeurs". Il a mis en garde contre des "réflexions" au risque de "poursuivre les affaires". comme d'habitude." Vers un "nouvel accident électoral".