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Benara : L'Etat condamne la tentative de perquisition chez Mediapart

Affaire Benalla: l’État condamné pour une tentative de perquisition chez Mediapart
Alexandre Benara a été au centre d'une tempête politique majeure pendant le quinquennat de Macron.

Photo AFP

par charentelibre.fr (avec AFP), publiée le7 juillet 2022 17h 11 Minutes.

Selon ce jugement, cette tentative « a construit une ingérence dans la liberté d'expression ».

Mercredi, le tribunal de Nanterre a accusé l'Etat d'une tentative de perquisition en 2019 au motif deMediapart dans le cadre de l'affaire Benara. Violation de la liberté d'expression et des secrets des sources.

La justice condamne "l'ingérence dans la liberté d'expression"

" Controversée La perquisition n'était pas nécessaire en démocratie, mais la société est également proportionnée au but poursuivi au sens de la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) « loi relative au contentieux de la liberté de la presse. Elle a été considérée comme un tribunal.

Selon le juge, cette perquisition " constituait une ingérence dans la liberté d'expression […] Le risque de percer les secrets de la source n'est considéré qu'exceptionnel. Dès lors, la situation est même plus sérieux ". L'état mandaté par

Mediapartcondamne le site de recherche à verser 1 euro pour " réparation intégrale du préjudice ". 10 000 euros au titre de l'article 700 (frais de justice) de la loi sur le contentieux civil, et une ordonnance d'exécution provisoire du jugement.

Le Tribunal de Nanterre a rejeté la demande de publication sur le site du Ministère de la Justice demandée parMediapart.

Le 31 janvier 2019 , le site a diffusé un extrait sonore de la conversation entre l'ancien responsable de l'Élysée Alexandre Benara et un ancien employé d'En Marche  ! 1er mai 2018 Vincent Crase le 26 juillet , quatre jours après le parquet pour violation de l'instruction judiciaire dans l'affaire de violences .

Le parquet de Paris ouvrira dès le lendemain une enquête " Détention illégale d'appareils ou de dispositifs techniques susceptibles de permettre l'interception de communications ou de conversations " et" Atteinte à la vie privée ".

A cet égard, deux procureurs et trois policiers ont perquisitionné les locaux deMediapartet tenté d'obtenir des dossiers.

Dans le cas du Tribunal de Nanterre, ces investigations " donnent inévitablement accès à des médias et des métadonnées qui peuvent directement ou indirectement permettre l'identification de la source. Inclus "," , sans doute réduit aux fins annoncées, mais comporte toujours le risque de dénaturer d'autres sources ".