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Le programme commun

a été signé en 1972, mais ses origines remontent au défi de la polarisation de la vie politique sous la Vème République. .. La république est déséquilibrée avant d'être liée au scrutin proportionnel du secteur. Le PCF, premier parti depuis la libération, ne peut constituer un groupe parlementaire à 10 députés, mais recueille des voix (19,2 %) et des chiffres gaullois (20,4 % et 198 mandataire d'une personne). Par conséquent, le système électoral (système de circonscription uninominale avec deux tours pour chaque circonscription uninominale) organise des élections.

L'instauration d'un nouveau régime met également fin à la mémoire du césarisme bonapartiste, tabou républicain imposé par l'élection du président de la République au suffrage universel direct. Le 1962 sera une véritable rupture. Dès le débat d'octobre sur la résolution méfiance, certains orateurs du PCF ont réclamé une explosion des forces démocratiques pouvant déboucher sur un projet de « programme commun ». Quand les mots sortiront, il leur faudra 10 ans pour se réaliser.

Décomposition-Reconstruction

Malgré tout, la partie gauche souligne que les questions communes du programme reflètent des souvenirs de l'expérience de 1936 ou de 1944-1947. Cependant, le processus de réconciliation devait aboutir non seulement au désassemblage-reconstruction de la SFIO en Parti socialiste, mais aussi aux événements de de mai à juin 1968 et à l'élection présidentielle de 1969. La gauche nous encourage à construire des alternatives dans le cadre d'un programme gouvernemental commun. Pour ceux qui disent "une solution, une révolution". ", d'autres répondent :" Une solution, un programme commun. »

La SFIO n'a pas pu se remettre de l'élection présidentielle de 1969. Face à cette crise, l'Union des clubs du renouveau de gauche (UCRG), dirigée par Alan Savari, a fusionné avec ce qui restait. L'Union du groupe et des clubs du Parti socialiste (UGCS) de Jean Poperen et , membres de la SFIO, créent le Nouveau parti socialiste (NPS) en juillet 1969. .. Le Centre de recherche, d'enseignement et d'enseignement socialistes (Ceres) de Jean-Pierre Chevènement a dénoncé cette mascarade sous la forme d'un pamphlet intituléSocialisme ou socialisme. Mais ces formations fragmentées ont réussi à s'unir. Le Traité républicain (CIR), dirigé par François Mitterrand, participe à la (ré)implantation du Parti socialiste lors de la conférence d'Epinay-sur-Seine (juin 1971 ), du NPS, d'Objectif 72, de Life News et de nouveaux militants. Après cela, un nouveau parti, un nouveau décret et un nouvel emblème étaient en place. Le PS peut participer aux discussions avec d'autres gauchistes.

A l'autre pôle à gauche du Congrès, le PCF a également connu des changements majeurs. Waldeck Rochet, tombé malade, a quitté la fête chez Georges Marchais. C'est au Comité central d'Arqueil (7-9 octobre 1971 ) que le PCF approuve à l'unanimité l'idée duProgramme de gouvernement démocratique et d'union populaire. « Changer le cap »Ce projet définit clairement la voie du changement qui prolonge le concept de démocratie avancée, qui a commencé en 1968.

Le programme commun du gouvernement est approuvé le 27 juin 1972. Si le PCF formait une alliance avec le PS, une troisième unité rejoindrait l'alliance un mois plus tard, donnant au PS un emplacement central. Le Mouvement des Radials de Gauche de Robert Fabre. Le radical est alors scindé en deux branches, l'une sélectionnant la droite et l'autre sélectionnant la gauche, rendant le centre « impensable » au sein de la Ve République.

Des revendications fortes

L'idée de démocratie politique, économique et sociale est omniprésente dans tout le document. Tant dans le domaine institutionnel que dans celui des affaires internationales, le texte ne préconise pas de rupture, mais il préconise une évolution dans le cadre de la prochaine législature. Le volet économique avec des nationalisations à grande échelle apportera le changement le plus fort.

Ce texte comprend l'augmentation du salaire minimum, la réduction de la durée du travail à 39 heures, la retraite dans 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. , Abolition de la peine de mort, dissolution de L'OTAN, ainsi que les nouveaux droits syndicaux, la construction de logements sociaux, la lutte contre la pollution de l'air et de l'eau, l'égalité des femmes et des hommes, , etc. S'il s'agit d'un programme politique, il n'en reste pas moins que les organisations syndicales (CGT, CFDT, FEN) l'approuvent. La CGT soutient explicitement ce programme qui, selon elle, constitue la sortie de toutes les luttes contestataires.

La jointure gauche crée une dynamique. Le PS et le PCF connaissent un revirement. Aux législatives de 1973, le PS remporte 20,8 % des voix au MRG, suivi du PCF et se stabilise à 21,4 %. Mais certains communistes déplorent l'unique illusion qui maintient le terrain ouvert au PS. Dans le cas de "L'unité c'est le combat", l'espoir suscité par ce programme commun ne diminue pas. Les effets de la crise économique et sociale de l'ère Giscard, malgré l'éclatement unilatéral du PCF en 1977, offrent encore une dimension alternative. Si la référence au programme commun disparaît, sa sortie se fera le 10 mai 1981.